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mardi 18 août 2015

Dans une impasse (Paris été 2008)


Depuis 8 mois que je suis à Paris je ne connais personne, je ne vois personne, les seuls gens que je côtoie c’est au travail. Quand parfois on boit un verre le soir après le travail toujours je fais attention à ce que je dis, car tout est répété, jugé, moqué après coup… J’ai envie de parler de choses fines, de littérature, de peinture, de dandysme dans le milieu du Jazz à la Nouvelle-Orléans dans les années 30 et de trucs bien compliqués, de discussions passionnés avec des puristes qui tapent du poing sur la table en gueulant « Oui mais vous vulgarisez ! vous vulgarisez ! », j’ai envie d’apprendre des trucs… Rien, il n’y a rien de rien. Depuis 4 mois ma vie c’est bouffer-travailler-dormir, et le soir quand je vais acheter mon diner au supermarché de la rue de Bretagne partout il y a ces tristes pédés riches et ces jeunes filles en legging noir qui se tiennent a distance de tout. J’évite de sortir pour marcher seul en écoutant de la musique, car j’ai envie de me battre à chaque coin de rue : leur éclater la gueule sans prévenir comme ça comme un forcené, tellement ils dégueulassent le paysage. Rue Vieille du Temple je crache un gros molard sur la vitrine de American Apparel, j’ai appris leur opération « legalize LA ». Puis, rue Béranger je renverse une poubelle pleine de vieille bouffe, de clopes et de jus puant dans l’entrée du journal Libération, et m’enfuis vite parce que je bosse et que je veux pas d’emmerdes. Mon quartier est sympa. Résumons : le bar La Perle, le backroom The Glove, le magasin Tom Of Finland, les galeries d’art, le journal Libération, les boutiques prétentieuses de fringues hors de prix, le American Apparel, la radio Skyrock. Et bientôt Tf1 et la Star Académy.

La trompeuse abondance de femmes blanches en âge de procréer que l’on croise dans les rues laisse croire que la réserve est inépuisable, que la clarté voire la blondeur, sont des choses communes finalement. C’est faux et des pays comme le Liban ou le Kosovo ont bien montrés que ce qui sous tend à la prospérité d’une société composée de communautés différentes, c’est la notion de guerre des berceaux, ce que nous appelons la démographie,  voire de guerre par le ventre, ce que nous appelons le métissage.

La trompeuse abondance de nourriture qui règne ici contraste avec ce que j’ai connu pendant  18 mois en Asie. En France, le moindre petit supermarché recèle de produits délicieux, de viandes, de desserts tous préparés-emballés, alors qu’en Asie trouver une boite de conserve de soupe à peu près mangeable c’était déjà une victoire. Là-bas il y avait très peu de choses bonnes à manger. Ici les magasins abondent de nourritures agréables, et il y a de grandes quantités d’invendus et ils sont donnés à des associations comme le secours populaire, la croix rouge etc… Ainsi nous évoluons dans une société qui ne connaît ni la faim ni même le risque d’avoir faim un jour, alors que comme partout nous sommes censés nous battre pour manger. Je pense que ceci ajouté à cela, ça sent le cramé.

Paris c’est l’inverse totale de Hongkong. HK repose sur des valeurs traditionnelles, Paris sur des valeurs bobo, HK est de droite  Paris est de gauche, HK recèle des filles qui m’aiment Paris est le triomphe des autres, les filles d’HK tombent amoureuses d’hommes parce qu’ils sont riches et hardworkers les filles de Paris récompensent les hommes riches et arrivistes, les filles de HK sont belles comme des filles blanches et douces comme des Asiates, les filles de Paris sont surévaluées. HK c’est l’horizon et les cargos qui s’en vont pour le lointain, Paris c’est la bouilloire étouffante ou l’on macère… Paris tombe en ruine, y a du bruit, des cochonneries par terre, des saletés sur les murs, des types avec des têtes dégueulasses qui te regardent pleins de haine… Paris est ruiné, y  a plus assez de place et on est trop nombreux, Paris est ultra-concurrentiel, très pauvre en filles, très pauvre en cette vitalité qu’ont les sociétés qui vont quelque part.

C’est fini la civilisation…Et me voilà, été 2008, Paris, les jeunes filles blanches très provocantes avec du rouge sur les ongles et des leggings… il faut être recruté par elles, en nana y a que ça, c’est ça ou rien, c’est tout ce que nous avons monsieur… elles découvrent beaucoup de surface de leur peau blanche, le reste il est couvert mais bien moulant bien coloré… en fait elles sont plus belles habillées que à poil si ça se trouve, exactement le contraire des Asiates… Elles sont habillées bien faussement c’est tout bien standardisé, bien prescrit par leurs magazines. Bien provocantes aussi, faut bien énerver le monde, c’est « regarde moi, mais si tu me regardes ce n’est pas de ma faute », et elles ne risquent rien, la blancheur disparait, et les filles blanches qui ont tous pouvoirs et sécurités le savent, alors si tu veux en croquer tu vas marcher droit tu as intérêt, elles sont bien glaciales bien frustrantes, te faisant comprendre que leur blancheur ça coûte et ça vaut. Quel malheur que de vouloir goûter à ça et de ne pas y goûter. Quel malheur de ne pas être cool à Paris. Quel malheur d’être dans l’échec à Paris. Se débattre est inutile, on est dans un Tupolev dépressurisé, on est tricard, on est coincé c’est la dégueulasserie… Désirer à en crever des filles pour qui on est pas assez ceci, un peu trop cela, et voir les beaux sans efforts faire les hommes avec elles… Et les femmes laides à qui la solitude a donné un bon cœur eh bien elles sont toutes seules… Si elles étaient belles leurs cœurs s’endurciraient…

Et si ça m’est vital de me rafraîchir à la source claire d’une personne féminine, en tout cas ça ne me rapporte pas d’argent. Alors il faut bien travailler. Et chaque jour de travail est une victoire à la Pyrrhus, chaque jour me coute ce que j’ai de plus précieux : temps, énergie, gaieté, paix. Je ressasse et j’en veux au monde entier. A ces salopes de filles pour lesquelles il faut se battre comme des damnés. A cette putain de thune. A ces français blancs matérialistes et bien tolérants. A ces basanés de toutes sortes venus faire leur loi ici avec la plus grande lâcheté morale.

A ces collègues de bureau arrivistes et retors. A cette populace du 3ème arrondissement qui est l’accomplissement le plus dégoûtant de la bourgeoisie. Aux gouvernants qui ont laissé leur peuple en pâture à l’immigration, vraiment en pâture. A la République. Aux médias. Aux francs-maçons. Aux pédés. Aux loosers. Aux gagneurs. Aux écrivains de merde. Aux enseignants. La façon dont les trois quarts des enseignants font leur travail ça mérite une fessée en public devant leurs élèves comme c’est arrivé vers 1900 à un prof de la Sorbonne qui parlait mal de Jeanne d’Arc. Quand on sait le néant vaguement gauchisant qu’ils enseignent à une jeunesse anéantie et vaguement gauchisée et que cela se répète et s’autoalimente  façon boule de neige qui dévale une pente... Nous enseigner les textes insipides de Desnos et Giono en littérature ! Nous abreuver de ce nul à chier « Mariage de Figaro » puis nous dire que voilà, c’est ça l’esprit français, mangez-en tous s’il vous plaît… Pas un seul texte de Céline, de Bernanos, de Proust, de Péguy, de Valéry, de Bloy, de Rimbaud… Les voila pourtant les auteurs qui ont vraiment recherchés la beauté. Au lieu de ça on nous cassait les couilles avec Zola, Maupassant, Ben Jelloun même une fois, et on était obligé de les lire ces trucs chez soi, il fallait éteindre la radio et se plonger dans le silence dépressif de ces auteurs…


On nous tartinait de ce naturalisme dégueulasse, pas étonnant que les jeunes soient dégoutés de la littérature. Comment peut-on justifier de faire lire à des ados la Bête Humaine ? C’est obscène, prévisible, propice à angoisser le jeune ado qui s’était dit qu’il ferait un effort. Comme ça une bonne fois pour toute dans leur esprit y a d’un coté « le passé/la France/la dépression/le silence » et de l’autre coté « l’avenir/le métissage/le kif/le bruit ». Voilà bravo. Et en histoire ce n’était pas mieux. Vu que les natives française, la seule image de la France qu’elles ont eu en apprenant leurs leçons, c’est celles des défaites militaires humiliantes, d’un pays de retraités à bérets qui sentent le crottin en plus si elles ont grandis sans père bah c’est pas étonnant de les avoir un jour découvert avec des racailleux ou converties à ceci ou cela. Pourtant je voyais pas les choses comme ça étant petit. J’avais je me souviens la certitude qu’être adulte à Paris ne pouvait être que magnifique lorsque je voyais mes grands parents vivant depuis 40 ans avenue Mozart, entourés de livres, de Grèce antique, de meubles anciens et de souvenirs de pays lointains. J’ai commencé à me réveiller vers 2002 quand j’ai vu le reportage de Zone Interdite sur la jeunesse dorée de Paris. Pour la première fois l’élite de la thune de France avait un mode de vie complètement détaché du monde des idées. Pas de secrets jalousement gardés, pas de distinction, pas de savoir, seulement la thune. C’était « venez, venez entrez, venez voir comme nos parents ont de la thune ».

Pourquoi c’est comme ça et pas autrement ? Pourquoi à chaque fois je n’y comprends rien ?

Ca me manque tellement de ne pas avoir eu quelqu’un qui vers 16-17 ans m’aurait « expliqué la vie » : ne pas faire confiance aux gens, penser à soi, hausser les épaules aux discours enflammés, se dépêtrer des relations en souffrant le moins possible, savoir se vanter, ne pas culpabiliser, arriver à ses fins, gagner de l’argent, être content de soi, s’amuser, « rebondir » , se faire aimer … Se faire aimer lorsqu’on sort, alors que c’est pas prévu. Y a tellement de jolies filles quand même. Ce soir c’est vendredi soir, c’est la fête bien dégueulasse des gens qui veulent s’amuser, ils payent, ils payent pour ça, ils exigent de s’amuser… Les soirées… La concurrence des minets, sur lesquels les femmes se font affreusement dures, très loin de constituer un réconfort pour le travailleur imbécile qui croit au mérite de la sueur de son front… C’est le minet, le Louis Garrel qu’elles veulent, les lolitas aux gènes rares et aux cheveux brillants, et les minets ils ont déjà jouis dans tous leurs trous ça y est c’est consommé déviergé, c’est souillé c’est fini y a plus rien pour vous monsieur... Plus elles sont belles et aryennes avec des yeux bleus et des pommettes hautes, et plus elles sont arrogantes et méchantes.

Le combat entre hommes semble s’orienter comme suit : « Moi je suis plus fort que toi car j’ai le privilège des si rares épisodes de gentillesse de cette meuf »…Me revient toute la méchanceté du monde, de l’extérieur…  Cette ambiance de l’extérieur elle s’insinue jusque chez moi… Lorsque je suis seul je pense à ce qui se trame dehors, à tous ceux que je ne suis pas, à tout ce que je rate et ça ne me laisse pas en paix… Etre un Romain Duris dans une soirée, avec plein de cheveux bruns et une mâchoire bien nette, qui a la certitude d’avoir les filles blanches, qui reçoit leur SMS… Enfin remarque j’ai été ça plus ou moins parfois… C’était pas si terrible. Quand tu en attrapes une souvent c’est la corvée, elles ne savent pas y faire, ça les dégoûte, elles acceptent mal le masculin qui fait irruption… elles essaient de participer alors, de prendre le dessus, de faire la salope active, celle qui aime ça…mais elles n’aiment pas ça…. Brassage de nuque, poses sur jouées vues dans des films simplets… c’est bien triste quand on y est, on a patienté et fait tant d’effort pour arriver là et on est tout seuls en fait, « c’est ça baiser ? » qu’on se dit… ah les vieilles baises de fin de soirées… C’est surtout pour le geste social…

C’est comme l’enjeu réel dans les bagarres. Il faut être celui qui a niqué. C’est tout.  On est seul avec sa bite, prolongement peu glorieux de tous ces rêves purs d’enfant lorsque tu rêvais que Marion tu la sauvais de tel ou tel péril, et voilà que ce truc fripé honteux tu es censé l’unir à son truc à elle pas très réjouissant non plus il faut dire, pour que ce soit l’apothéose du cœur et du corps normalement. Et tu es là dans un lit étranger embarrassé d’une fille avec qui tu es censé « faire des trucs ».

Une des plus grandes attaques de tristesse de ma vie elle a eu lieue dans un lit avec une fille que j’admirais. C’était il y a longtemps j’avais 18 ans. Après ça j’en ai mis du temps pour ne plus faire semblant. C’est l’Asie qui m’a sauvé. Je me souviens de Hong Kong… Le dimanche soir toute la petite ville-pays se préparait à nouveau pour la semaine de travail… On était fier d’être à Hong Kong, nulle part ailleurs la vie n’était aussi variée, nulle autre ville ne faisait autant de fric… En conservant le modèle d’administration coloniale les Chinois explosaient d’efficacité… les métros, les tramways, les bus les bateaux, les avions, tout était parfaitement bien fichu… se rendre d’un point à un autre était facile et ridiculement abordable… Y avait qu’à travailler et pas foutre la merde… On était massés, payés, embrassés, regardés, demandés, appelés…
J’avais tellement peur que ça s’arrête que je mettais toute ma paie en épargne « au cas où », c’étais toujours l’assurance de rester quelque jours de plus dans ce paradis si je perdais mon travail… Les filles avaient le souci de se faire agréable pour leur homme, alors se battre comme un lion au travail, chaque journée, chaque minute, ça avait du sens… Tu pouvais pas la leur faire à l’envers, tu pouvais pas jouer au Louis Garrel, au minet, au lascif fainéant, on regardait d’abord ce que tu rapportais à la cité, Hong Kong c’était pas pour les branleurs… Les filles blanches elles l’avaient un peu mauvaise, les mecs ne les regardaient pas beaucoup…

Les Anglais, les Boches, les Céfrans, à moins qu’ils soient mariés, ils avaient le choix entre 2 modèles de filles : les matrones de chez eux, ou alors les samaritaines de HK, les gentilles qui se demandent comment elles peuvent être le plus agréable à l’homme…
Ca construisait des tours de partout, les chantiers allaient à leur terme, et ça fonctionnait, c’était fait vite et bien, y avait des malls, des centres commerciaux touts blancs avec toutes les marques de luxe, toutes. A Hong Kong, 6 millions d’habitants, y avait 6 Louis Vuitton… Dans toute la France, 65 millions d’habitants,  il y avait 2 Louis Vuitton… Il y avait des steak houses, des restaurants chinois, japonais, thaïlandais, italiens, français, libanais, il y avait zéro racaille, la racaille elle va là ou c’est pas trop risqué, en France et ailleurs… Les quelques Noirs allez savoir ce qu’ils foutaient là, ils faisaient pas chier, pas comme à Saïgon.

Le modèle colonial, les Chinois, la bonne tyrannie, la mer, le travail, les expatriés… Hong Kong était l’endroit le plus romantique de la Terre… Les Blancs gauchistes là bas en Occident, en train de livrer leur patrimoine, on les enculait à sec chaque jour rien qu’en respirant, car notre système marchait mieux que le leur, nous on était libres et eux étaient esclaves, et c’est pour ça qu’on était partis… J’allais pas être un esclave moi, les Lumières, le gauchisme, les filles blanches méchantes je n’en voulais pas moi. Les filles blanches, c’est pour la fierté de se balader avec dans la rue, toutes les autres filles c’est pour tout le reste. Là-bas je pouvais faire le garçon méchant. J’obtenais tout ce que je voulais. Hongkong m’a lavé de mon ressentiment d’ado blanc complexé. Même les pimpantes avec leur french manucure et leurs robes de soirées je les ai eu, et j’ai dansé serré avec dans des clubs au 27ème étage d’une tour de Central avec vue sur la baie. Les filles je leur payais rien, elles me payaient tout, quand j’en voulais une je me servais, je l’emmenais dans une chambre j’en faisais ce que je voulais.

 C’était l’Asie, je découvrais ce que c’est que des filles vraiment agréables, vraiment filles, je m’étais juré de ne plus regarder une seule fille blanche. Plus une seule ? Y en a eu une. Anne qu’elle s’appelait, la fille d’un pasteur protestant. Comment j’aurai pu résister elle voulait tout le temps me voir, gentille comme tout, je lui raccrochais au nez quand elle me téléphonait, je n’allais pas à ses rendez-vous ou alors j’abrégeais, je lui disais de se taire, je lui parlais mal.
Elle me regardait quand je regardais ailleurs et me disait « t’es beau quand tu souris Ostie c’que t’es beau quand tu souris ! » alors que c’est faux je suis laborieux et quelconque. Elle prenait ma main et la posait très haut sous sa jupe elle voulait que je reste avec elle un peu plus « Maa oui ? Tu t’en r’tournes chez vous ? » qu’elle disait, elle parlait comme les Français d’avant 1789 c’était ridicule, et puis c’est devenu tout à fait charmant en la connaissant. Une nuit on était tous les 2 dans un canapé sur le toit d’une tour face à la baie illuminée. Milliers de points jaunes et blancs, immenses néons publicitaires par dizaines par centaines, qui disaient « AIG », « Panasonic », « Bank Of China » et dans le fond au loin dans le noir, de l’autre coté du bras de mer, le continent, la Chine... 

Les paquebots, les cargos passaient toute la nuit rien que pour nous, y avait personne rien que des machines, pas un bruit dans la forêt de tours et dans la vallée d’eau, et nous on était sur le toit du monde. On se parlait français pour être gentils, anglais pour s’engueuler, on était à Hongkong. Je réalisais que je n’aurais pas assez d’une vie pour rencontrer toute l’insoutenable beauté du monde. Elle avait grandi ici comme beaucoup de « westerners » elle avait connu le HK des Anglais, celui d’avant la rétrocession, lorsque les 747 se posaient au ras des flots entre les tours sur l’ancien aéroport, toute cette espèce d’Athènes de l’Asie pour elle c’était normal. Le soir des 10 ans de la rétrocession je l’ai trompé avec une Chinoise que je chassais depuis un moment et elle m’a attendue pour rien dans un bar ou on avait rendez-vous. Pour la première fois de ma vie j’avais plus peur des filles, de leur jugement.

Elle me couvrait de bisous alors que j’avais rien demandé, elle mettait que des petites jupes de petite salope américaine. Quand je lui disais que je voulais me barrer elle me faisait un regard de fureur, un regard indigné exactement comme un chat surpris. Je l’appelais « le petit chat », elle regardait ailleurs, fière, « vas y regarde moi avec tes yeux bleus » que je lui disais  et je gagnais à chaque fois, j’étais plus fort qu’elle, elle voulait que j’aille dormir chez elle, je lui disais « non ». Et là, le chat indigné « Ostie comment ça « non » ?? Moi y a aucun garçon il me dit non ! ». Je l’aimais vraiment beaucoup.

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