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mardi 18 août 2015

18 AVRIL 2013 - Envoyer d’autres chères pensées

Envoyer d’autres chères pensées

RÉCIT — ARTICLE ÉCRIT PAR LOUNÈS LE 18 AVRIL 2013 À 21 H 56 MIN 

L’après-bac je l’imaginais grandiose, le genre grand esprit et grandes manières, Edouard Baer et Jacques François, lampes dans les coins et plafonds à moulures. Mais cette jeunesse à Grenoble s’est passée surtout dans les taudis, le vacarme et les odeurs de merde.
« Non moi j’interviens pas ça me regarde pas c’est les business à Fred-le-crado ça… « . Cette explication avait le mérite de mettre un nom sur une figure, et quelle figure! Fred-le-crado  assis par terre sur le bitume les yeux embués dans le vague, beuglait des explications incompréhensibles à cause de l’ébriété et d’un nez bouché bulleux de morve sanglante sur un visage cabossé par les coups. Il était comme ça assis au milieu de la foule les jambes tendues, le buste droit comme un petit enfant dans son parc à jeux. Et il avait beau articuler le type debout en face ne voulait rien savoir, non vraiment l’accusation « d’avoir mal parlé à sa meuf » demeurait. Et la meuf ressemblait à Mena Suvari dans American Beauty, et le type était le parfait riche beau gosse à frais polo et tronche de Corto Maltesse, et Fred-le-crado ainsi surnommé dans le milieu des « moisis » occupait quant à lui le plus bas cran de l’échelle de la séduction. Et le riche beau gosse a déclaré « t’as pris une trampe ça c’est pour lui avoir mal parlé la première fois !»… et il a rajusté ses lunettes de soleil. « t’as repris une trampe c’était pour m’avoir mal parlé à moi ! »… et il s’est campé immobile. BAM « et ça c’est pour la route ! », énorme coup de pied rotatif sans prévenir PLOF ! fort gracieuse volte toute jambe tendue en arc-de-cercle en pleine tête de Fred-le-crado dont le buste prolonge de suite le mouvement comme un compas brusquement ouvert, allongement parfait sur le bitume tête la première. Et le « oooooooh » de la foule étonnée… Jamais suprématie du beau sur le laid, du riche sur le clochard, de la santé sur la maladie ne fut à ma connaissance plus triomphale, plus incontestable, plus totale. La rumeur de la rue ne pouvait même pas défendre Fred-le-crado coupable d’avoir « mal parlé ».
Les empoignades, les gueulantes les geysers de mousseux, les éruptions spontanées de vie vivante lorsqu’on se tordait de rire dans les allées d’immeuble à cinq heures du matin, ces moments comme des enclaves d’air pur au milieu du vide sidéral cosmique infini néantissime.
« wouhouhou »
Hipsters c’est le magasin Colette qui vous a permis d’exister et vous ne le savez même pas.
« Oué mais je crois les krétchiens y mangent dju por jkroi. Et aussi de l’Al-Kohl. Et aussi ils ont commis le pire krime contre la divinité c’est que c’est des associateurs. Aya ç’pas bon… »
Derrière la fenêtre il y avait la rue. Et dans la rue il y avait les multiples possibilités de l’inconnu qui allaient s’amenuisant avec le temps et forçaient d’autant plus à aller les affronter avant qu’il ne soit trop tard. Tous ces kilomètres de désolation grise c’était l’affreuse injonction du temps qui passe ponctué d’un gros point d’exclamation tout au bout.
Bouffer pour quoi faire? Les apports glycémiques ne font que maintenir un douloureux éveil au monde. Jeûner? Seulement un jour de jeûne et l’on ne pense plus qu’à bouffer. La voilà à peu près la « condition humaine ».
Maître Babouin de son arbre perché descend invité par les mages
Votre mission: découvrir les besoins du client. Vous constituer votre portefeuille-client. Vos atouts pour réussir: votre résilience, votre aptitude à convaincre. Ce que nous offrons: un environnement motivant, des commissions déplafonnées et des perspectives d’évolution rapide. Nous cherchons moins le prestige des diplômes que les compétences du candidat.
Parfois les vrais salauds se font réellement choper. Et très vite la presse s’en désintéresse, cesse bizarrement toute investigation.
Voici comment savoir sans se faire happer par l’information: Zapper toutes les chaînes de la télé en coupant le son pendant 5 minutes puis éteindre. Cela suffit pour être informé.
Au fur et à mesure des années l’éclairage sur les plateaux de télé s’est intensifié.
Dans l’émission de Ruquier chacun prend parti pour tel ou tel camp oubliant que le vrai salaud fouteur de merde c’est Ruquier.
Ardisson avait additionné toutes les qualités nécessaires pour réussir: demeurer extrêmement neutre mais enjoué, impossible à cerner, impersonnel, intemporel, toujours semblable. D’allure ni typée ni fade, inclassable, impossible à coincer même en cas de faute. En effet il parvenait à se justifier d’une manière à la fois posée et pugnace en usant d’arguments imparables. Seules les pires raclures de la planète savent bien faire cela: les grands avocats, les chefs des ventes « grands comptes », les grands intermédiaires.
En principe les escrocs se vantent dés qu’ils ont fini : « yeaah lui je l’ai bien enculé! « . Ils relâchent la pression, ils ont ce bref instant de détente où ils exultent, ce « trajet-retour » où ils reviennent à la base. Ils sont doubles et l’assument. Mais les très grands escrocs eux, se sont rivés le masque d’arnaqueur tellement profondément dans la chair qu’ils ne se vantent même plus, qu’ils ne débriefent même plus. Passés complètement de l’autre côté ils semblent à peine avoir encore conscience de la frontière entre vérité et mensonge. Ils sont cohérents avec eux-mêmes. 
La fille était tout juste majeure et redoublait sa terminale. Elle avait pris sans autorisation la voiture de ses riches parents partis en voyage pour « aller faire la fête » à 150 kilomètres de l’autre côté de la frontière pendant tout le weekend. Elle engloutissait des verres de vin dans un bar, puis achetait une bouteille chez un paki, cavalait à toutes les enseignes éclairées, gueulait, aguichait, remontait dans sa bagnole, conduisait un peu plus loin, hurlait un truc à sa copine par-dessus la musique tout en consultant des SMS fréquents, zappait du virtuel au réel avec un sourire halluciné  appelait un sex friend indisponible puis un autre, puis déposait ses amis dans une boîte avec pour projet de repasser les prendre à 6 heures du matin puis fonçait charger un troisième sex friend à l’autre bout de la ville pour passer la nuit chez lui car elle n’avait plus assez d’argent pour l’hôtel. Cette fois j’étais complètement largué.
Emma West
Il est extrêmement facile et lâche de s’acharner sur l’anglaise Emma West. Elle était seule contre tous et elle a parlé comme un homme, mieux qu’un homme, lionne clanique fidèle sortie d’une carte chance qui ose bien en face, porteuse rarissime d’une parole dure aux étrangers et douce à son prochain, inacceptable disparité qui a plongé le monde dans la stupéfaction, menace dix fois plus pernicieuse que le racisme d’homme : le racisme de femme jolie et pauvre. Sa colère trahissait la vraie pulsion de vie, la  vraie folie de perpétrer son clan dans le monde contre le monde malgré le monde, d’y faire vivre son gamin le seul blond de toute la rame contre toute la rame bientôt contre tout le pays ligué contre elle. C’est peut-être le fait divers étiqueté  » identitaire  » le plus important de ces trente dernières années si l’on sait bien le regarder.
En comparaison les trois quarts des meufs répandues dans ce qu’on appelle l’Occident sont des meufs de MERDE de la honte de la merde, il faut être un peu maghrébin comme moi pour le comprendre. Tous ces Blancs là à genoux devant léfemmes (sacrées) qui sont précisément la cause de tous leurs malheurs je les méprise je leur pisse dans la gueule ils ne savent pas ce que c’est qu’une femme, que ça peut être cent fois mieux que les boulets qu’ils traînent. Je n’ai jamais hésité à dire en face à une meuf de MERDE qu’elle était une meuf de merde et je préfère la solitude à la honte c’est parce que je suis beaucoup plus con que la moyenne. Nous avons été dressé comme des chiens depuis l’enfance à courber la tête devant la plus ignoble ingrate traîtresse ennemie imaginable figure féminine qui soit: la figure « plus athée que soi », « plus à gauche que soi », « plus canaille que soi », « plus indépendante que soi ». Il faudrait c’est exigé, pleurer transporté d’émotion devant « cette femme si forte si libre » barrée avec les meubles après calcul du ratio risque/magot. C’est les chansons de Julien Clerc, c’est le Mariage de Figaro, c’est toute cette merde… Mais lorsqu’on quitte la France, lorsque l’on se sort la tête du cul on se rend compte qu’il existe ailleurs d’autres missions mises dans les mains des femmes que l’hostilité, le divorce et la fuite avec la sève escroquée au bonhomme. Le grand malheur on s’en rend compte à l’étranger c’est que « nos » femmes sauf exception n’ont jamais l’instinct de vie ET l’instinct de clan mais soit l’un soit l’autre.
Si chaque grande ville de France comptait seulement un petit millier « d’enragées volontaires » de l’espèce de Emma West et de Jacqueline Woodhouse alors nos ennuis seraient résolus très rapidement. Personne, aucun cargo d’immigré, aucune pelletée de crépu d’ou qu’ils sortent, aucun décret-loi, aucun serpent racailleux cannabique, aucune loi aucune industrie aucun principe frauduleux, aucun lobby même le plus immonde ramassis la plus concentrée fourmilière de cafards richissimes déchaînés de racisme à mort anti-blanc ne peut tenir une seconde la distance contre une femme qui a décidé d’avoir ce qu’elle veut.
Une seule Emma West donne à penser sur ce que pourraient être toutes les autres femmes si elles se réveillaient. Remorque de tracteur si lourde à tirer, tronche de lendemain de fête si laborieuse à animer, qu’est-ce que tu as porté comme projet de vie, comme foi, qu’est-ce que tu as chéri en secret, qu’est-ce que tu as produit concrètement, qu’est-ce que tu as fait à part essayer de ta-mu-zer? Sale grosse putain? Quelle vision tu as de toi-même à part la matronne ou la soumise, le tri-orifice réceptacle à foutre pour plus gros taureau possible, la molle vautrée pieuvre humaine avec tentacules psychiques intégrés pour succionner la moelle « gentil garçon », pour obéir à tous les exacts parfaits clichés misogynes les plus haineux, les plus ancestraux sauvages schémas reptiliens tous inscrits en filigrane de chaque page de magazine féminin? Les gros porcs Pierre Woodman sodomisateurs ont toujours proclamé leur « amour de la femme », ils ont bien compris eux, « comment il faut parler aux femmes »! pour transformer 3000 adolescentes prolétaires slaves en putes internationales sans être inquiété. Est-ce que jamais pourrait germer chez toi une ébauche d’authentique sentiment fraternel, de protection de la vie des siens d’abord avant le maquereautage par les idées et les étrangers, ce serait déjà un bon début, et « sentinelle de l’invisible » on verra après… Il existe toute une échelle de degrés disponibles entre la « Vierge à l’enfant » et « Yzraack’s anal whores #4 Ben Kalkenstein L.A. production » mais tout démontre un tropisme vers la deuxième solution rendue beaucoup moins choquante, beaucoup plus libératrice tout compte fait (tout 20-ans-dans-les-bagnes-de-l’EN + magazines-lus + bavardages + sa-propre-opinion fait).
Bénie sois-tu Emma West, madone à l’enfant, vivante insulte dans leurs faces, l’honneur retrouvé des authentiques opprimés, l’audace des tièdes la force des faibles briseuse de chaînes. Nombreux en secret t’admirent te révèrent te vénèrent pour cette simple toute petite diatribe inédite montée en épingle jusqu’aux tribunaux. J’espère qu’ils étaient aussi nombreux pour t’y applaudir. Pendant que la société de prostitution légale LA Direct Models propulsait sa chair humaine sur le devant de la scène et qu’Hollywood façonnait la Golem Naomi Watts pour les savants rôles de putain que l’on sait, pendant que tout ces infrasons grandissant en bruits du monde ravitaillés par millions de dollars retentissaient sur les cinq continents il y avait une petite souchienne de Whitechapel qui pour de vrai, gratuitement, sincèrement, individuellement, avait rétabli l’authentique  »stand up speak up« . Puisse la France se couvrir de converties Emma West toujours plus insolentes, plus étonnantes, plus loyales, plus à craindre. Il n’y a pas de menace plus terrible à leur monde qu’une jolie femme raciste pauvre. Milliers de fleurs devant vos portes.
So raise your hand and learn to love your land for the white revolution needs your uncorrupted hand. Le pays, la race, la tradition ce sont les vraies épreuves divines sur terre pour pour éprouver le « Gardien de son frère », pour prouver que l’on aime son prochain, son comme-soi, que Charité n’est pas une parole en l’air. Les vicieux disent que le pays est une idole, ils font semblant de ne pas comprendre.
On sait très bien ce qu’il faut faire pour stopper l’immigration: couper les robinets à subvention de l’Etat providence car ils agissent comme des pompes aspirantes.
Il faudrait pouvoir une seule fois se dépêtrer tout entier du grand mensonge juste pour le survoler un instant et le décrire tel quel, le gueuler bien fort en une seule phrase de 300 pages et alors on aurait accompli son devoir pour toute la vie.
« Exciting job opportunities« . On peut résumer tout travail dans un bureau à cette sentence: « Etre assis face à un ordinateur dans une salle fermée éclairée au néon ».
Signifiant
Signifié
Occuper une salle fermée
Coupure avec le « cosmos » (air, saisons, météo, nature, jour et nuit…)
Eclairage permanent au néon
Maintenir artificiellement un jour très mal imité
Assis
Seule la tête travaille, le corps est inutile
Face à un ordinateur
Attention continuellement et uniquement et totalement happée par ce qui se passe à l’intérieur du cadre de l’écran
Sollicitations de tiers
Brise la continuité d’un raisonnement
Tâches données de façon impromptues
Retire toute cohérence à la journée de travail
 
En fait les emplois de bureau constituent la seule survivance du fascisme tel qu’on se le figure.
MC Jean Gabin et le groupe Orties illustrent respectivement la vraie subversion et la fausse.
Dans une guerre les meilleurs hommes du pays se font tuer et à la fin il ne reste de vivant plus que les femmes et les malins planqués. Ces derniers font alors venir des immigrés pour remplacer les morts. C’est toute l’histoire de la France depuis 1789: mourir trompé par des malins planqués et c’est pourquoi il faut ne jamais jamais aller à la guerre.
Les vieilles matrones de paroisse sont l’impression en creux des jeunes salopes de ville.
« mais lorsque nous sommes avec des amis-euh tu ne me valorises pas asseeeez… »
Depuis que j’ai « découvert » des choses assez dérangeantes il y a 2 ou 3 ans je n’arrive plus à penser pareil qu’avant sur certains sujets à risque. C’est quelque chose de très embêtant que de ne plus parvenir à nier que nous vivons effectivement sous une tyrannie ***** et *************. C’est un cliché qui court depuis des siècles. C’est parce que cela fait des siècles que ce cliché est vrai.
Les populations préfèrent le bobard ***** car il apporte de la tranquillité, et la tranquillité est un bien très précieux.
Chrétiens ces gens à qui vous faites les yeux de l’amour ont à peu près autant envie de se convertir à la Vraie Religion qu’une jolie jeune bourgeoise de se marier avec un ouvrier vous voyez? Ils n’y ont aucun INTERET.
C’est un péché contre Jésus que de leur faire du gringue et un péché contre Dieu que de les craindre.
Le joug que les psaumes vous appellent à secouer c’est le joug de leur tyrannie.
Personnellement je n’en reviens toujours pas.
Quand on sait cela il vaut mieux faire semblant de ne pas comprendre ou fuir dans le bavardage d’ordre général en argumentant de manière désincarnée. Comme si l’immense mensonge n’était pas très incontestablement incarné justement, visible, factuel. En face d’une prise d’otage se mettre à pérorer sur « le concept du libre-arbitre de l’otage » tout en levant les mains c’est avouer son incompétence. Que l’on réponde sur les faits seulement, tout le reste n’est que vanité, vautrage dans l’abstrait, bavardage qui entretient le bavardage.
Les faits concrets les voici. Surreprésentation extraordinaire des gens de ce sérail dans les domaines suivants: production et diffusion de la pornographie, origine des armateurs de bateaux d’esclave, trafic de drogue, plagiats de livres et d’idées, incitations à la haine de la France, incitations à la haine de la race blanche, incitations à la haine de l’Eglise, conceptualisation et diffusion du gender, mariage gay, dead white males, suppression/modification du nom de famille, élévation des taxes sur héritage, diffusions d’image pour grand public qui représente le métissage systématique d’un Noir et d’une Caucasienne, entretien de mensonges et d’exagérations sur un martyrologe passé pour culpabiliser d’avance les gens qu’ils persécutent, appauvrissement des Français qui les accueillent par intrigues fiscales à l’intérieur de l’Etat, truquage des informations participatives dans Wikipédia, financement colossal des campagnes d’Obama et écrasante majorité de vote communautaire en sa faveur aux deux élections, triche et cooptation communautaire pour squatter les jobs importants et valorisants, origine de la législation sur le divorce et surreprésentation dans les avocats spécialisés dans les divorces, lobbyisme pour les manipulations génétiques type GPA, mise en place de structures pour favoriser l’immigration et l’impunité de la délinquance.
C’est une toute petite partie des faits visibles. Répondre sur les faits seuls ou se taire.
Comment savoir si un artiste est un vrai artiste et non un escroc? En le mettant à l’épreuve de la poésie et du lyrisme. S’il n’est pas capable d’en produire c’est qu’il est un escroc.
Il y a chez les vieux hommes bien habillés l’accomplissement de la promesse selon laquelle on se bonifierait en vieillissant. Or l’écrasante majorité de vieux qui s’exhibent hirsutes, déboutonnés et affublés de k-ways multicolores témoignent du contraire.
Il n’y a plus de vrais vieux. Il y a 20 ans les vieux étaient les derniers tenants d’une tradition millénaire. Aujourd’hui les vieux sont les derniers tenants des commencements de la subversion.
Les plus belles pages sur l’enfance et la mission de l’école figurent dans un livre intitulé « Les beaux draps ».
Élève puis étudiant puis employé de bureau, conducteur de voiture et mangeur de soupe en sachet, homme du 21ème siècle à quoi t’ont servies tes larges épaules?
Les réponses des prélats sont souvent hors-sujet. Ce n’est pas d’avoir été chassé du paradis le problème mais d’avoir été chassé de la possibilité du paradis.
Chienchien à sa mère, chienchien à sa meuf, chienchien à son salaire. Force canalisée dans un entonnoir, passée au tamis, filtrée, assaisonnée  mise à rassir, mise à tiédir, serrée de ficelles de contention, servie nature.
Dire merde à son père c’est facile. C’est dire merde à sa mère que très peu de gens savent faire.
Ensevelis sous des montagnes de textes depuis l’enfance, forcés à s’asseoir  à écouter, à noter. Dés le CP on vous force dans l’abstrait incapacitant inextricable.
« Ce qu’elles veulent ». Puisqu’elles portent la vie alors la somme des êtres vivants est nécessairement l’image de la somme de ce qu’elles veulent.
Les métis sont les agents dormants d’un chaos télécommandable à distance, qui se repaissent disséminés dans l’harmonie.
Les champignons poussent sur les souches rases.
La sélection naturelle n’est jamais gratuite. Les mères qui ont enfanté des métis n’ont pris aucun risque face à la société au contraire: dans un monde entièrement asservi à l’antiracisme elles savaient que l’enfant grandirait porté par tous les favoritismes.
Il n’y a pas mieux barré dans la vie qu’un métis et un fils de riche. D’ailleurs les métis sont les fils de riche des crevards.
La conscience de ton intérêt fait surface en un éclair dans certaines situations qui engagent la survie: les bagarres et l’accouplement.
Ce sont surtout des desouche qui se suicident, partent en HP, ne quittent plus leur lit.
Plus les Blancs se raréfient et plus la vie devient difficile d’abord aux Blancs qui restent, puis aux autres groupes qui réalisent trop tard que leur confort provenaient des Blancs.
Dans un monde où l’immoralisme et la transgression sont la norme, seul le racisme a vu son niveau d’interdiction augmenter.
Le rythme intérieur d’un adolescent ne peut pas survivre aux centaines d’injonctions extérieures par minute qui émanent d’une grande ville et qui brusquent, salopent et barbouillent les balbutiements de son être profond.
L’adolescence et surtout l’âge étudiant sont l’époque de la plus grande vulnérabilité et par conséquent de la plus grande soumission aux codes et aux modèles les plus tyranniques.
La vraie tyrannie ne provient pas d’une autorité verticale mais d’une injonction horizontale, d’un contrôle émanant de tes alter-ego et non de tes supérieurs.
Toutes les grandes entreprises coercisent les employés en leur suggérant un intérêt à contrôler le collègue, jamais en faisant régner une terreur visible directe.
Il faut toute la bêtise et la prétention d’un diplômé d’ESC de gauche pour que le contrôle horizontal puisse régner sans susciter de récrimination efficace.
L’ambiance détendue, le tutoiement du manager, et le « casual friday » sont non seulement des attrape-nigaud mais des concessions que personne n’a sollicité et qui n’améliorent en rien la réussite professionnelle concrète.
Les « company’s values » dont tu as tant chanté les louanges sont précisément celles qui t’ont perdues.
Le manager employait des « grandes gueules self-confident » pour forcer les ventes? Il a fini débordé par ses employés pleins d’aplomb pour ouvrir leurs grandes gueules retournées contre lui.
En fait tous ces gens sont restés des enfants rivés aux rails de l’école. Ils n’ont jamais rien pensé par eux-même, ont toujours eu la peur du surveillant, ne se sont jamais vraiment rebellés. La vraie rébellion s’attaque au vrai pouvoir. Le monde blanc chrétien de droite n’a aucun pouvoir car il n’impose aucun interdit répréhensible. S’attaquer au vrai pouvoir nécessite de dire des choses interdites.
La sociologie du parc des princes. Ce lieu a imité en miniature la société française depuis 30 ans jusqu’à en donner aujourd’hui une représentation très fidèle: des petits blancs du virage Boulogne haïs par des black-blanc-beur du virage d’en face sous le regard oblique narquois de riches gros porcs assis dans la tribune, occupés à encourager des joueurs de plus en plus étrangers et friqués qui les méprisent.
Ses billes bleues, et sa frange et ses hautes joues c’était un peu de clarté et de lumière dans un désert maronnasse, un défi au pourrissement mondial. Mignonne tronche… Comme la vie pulsait fort, comme j’avais bien fait de venir. La lumière rasante, l’air, les kilomètres-cubes de lumière douce, cette splendeur vaste toute muette. Comme la vie semblait une maîtresse bienveillante tout d’un coup, prometteuse de mille autres moments comme celui-ci qu’il suffirait de saisir rien qu’en se levant.

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