Et
comment ne pas s’arrêter devant ce constat terrible : « il
n’y a plus que les blancs occidentaux pour ne plus croire à la
volonté de puissance. Ou pour y renoncer. Nous sommes faibles. Nous
sommes impuissants. Nous sommes bien les seuls à nous nier
nous-même, en permanence. D’où la fascination chez les petits
blancs et les petites blanches pour les démonstrations viriles
et agressives de la volonté de puissance dans la sous-culture de
banlieue, aussi vulgaires et grotesques soient-elles. Ou dans
l’islam. »
C’est
surtout « petites
blanches »
qui fait mal. On le sait déjà mais on aime pas le ressasser. Mais
ce constat qui n’est là que des mots, que du concept, il fait
encore plus mal lorsque, confronté à la réalité, on le voit
illustré grandeur nature par exemple :
-dans
une fête de vendredi soir
-dans
une bagarre
-dans
un film de cul « interracial »
-dans
les « j’aime j’aime pas » de la fiche Meetic de
Caroline 21 ans
-dans
n’importe quel morceau de rap post 2002
-dans
la rue, les couples qui se tiennent par la main
-dans
Paris
Paris
c’est pas comme dans « de battre mon cœur… »…
Paris c’est fini. C’était fait pour 1 million d’habitants
cette ville pas pour 10 millions. Paris y a trop de monde beaucoup
trop. Et trop de chewing-gums étalés sur les trottoirs, trop de
cigarettes, de crottes, de papiers, trop de flaques de pisse, trop de
mauvais regards, trop d’arrogance… Et pas assez de travail pas
assez de fidèles à l’église, pas assez de verdure, pas assez de
ciel au-dessus des rues étroites, pas assez de filles, pas assez de
gentillesse, pas assez de quiétude…
Il
y a, plus violent, le plus terrible des combats.
Ce
ne serait pas si grave en fin de compte de se faire taper dessus par
un grand Noir si il respectait les règles. Deux ou trois pêches
dans la gueule, on met pas de coups à terre et puis c’est réglé
il a gagné. Mais le combat ce n’est pas ça. En fait ça, la
baston, ça n’a pas lieu ou si peu. C’est tout contenu dans les
regards, les rapports sociaux, les soupirs et les remarques qu’on
ose, ou pas, dire à celui qui nous double dans la file d’attente,
les petits accès d’incivilité dont on sort vainqueur ou non dans
la vie quotidienne, selon celui qu’on a en face de nous. Les femmes
elles voient tout ça. Elles ne s’en font même pas la remarque,
mais elles en tirent les conclusions, sur leur prochaine vie de
femelle qui procréera. Avec qui elle procréera ? Il faut que
le mâle il soit fort pour la « protéger » mais aussi
pour transmettre à l’enfant des gènes de gros muscles ou de
courage, des gènes de mâle fort. La femme elle sait, elle sent tout
ça. Et il y a une morale immanente à tout cela : si le mâle
il est arrivé jusqu’au vagin de telle ou telle fille tant
convoitée c’est que intrinsèquement il était supérieur aux
autres mâles puisqu’il a réussi lui, il a conquis ou été choisi
par celle qui mettait la barre si haut. Alors c’est donc bien le
plus terrible des combats. C’est celui ou l’homme se bat pour
donner, via le vagin de la femme, une suite à lui-même. C’est la
plus douce des récompenses que d’être confirmé par les caresses
et le vagin d’une femme.
C’est
à ça que je pensais seul sur le banc du jardin du Trocadéro le
Samedi 14 Février 2009, en jetant un coup d’œil de temps en
temps, à la jeune fille blanche là bas sur un autre banc, qui
rigolait avec son jeune noir calme.
C’est
à ça que je pensais et aussi à un commentaire posté sur un blog
que j’avais lu quelques semaines plus tôt « areté de
parler sal viktime bande de sal boloss dans la cour vos sœurs se
font taper le uk par des renois et des rebeux pendant ce tan tu
baisse la tete tu razes les murs mdrrrr ».
Ce
combat on peut le nier. On peut dire aussi que nous sommes tous
frères, que remarque y a aussi des femmes noires avec des hommes
blancs. On peut dire « noir » et « blanc »
comme si c’était des pions d’échecs ou des Danettes. On peut
dire que des filles blanches y en a d’autres. On peut dire que y a
aussi plein de filles blanches qui aiment les Blancs, que vivent tout
le monde. On peut dire tout ça.
Mais
on ne peut nier le mouvement, la dynamique, la marée qui vient, la
tendance générale. Et l’on ne peut nier le nombre, les foules,
les millions de jeunes noirs calmes qui poussent derrière pour
entrer. 400 000 qui rentrent par année, quatre cent mille. Et
l’on ne peut nier la hausse de part de marché de la catégorie
dite « interraciale » dans l’industrie du porno. On ne
peut nier la violence raciste complètement légalisée de presque
n’importe quel texte de rap, mais on ne peut nier non plus que la
moindre « incivilité anti-noire » est aussitôt
publiquement dénoncée avec la plus extrême dureté. On ne peut
nier la lente acceptation, ou peut être résignation, des humbles et
des bien élevés, les mille-fois-cocus les mille-fois-perdants.
Paris c’est ce paysage dévasté là. Et il rayonne sur toute la
France. C’est encore gentil, c’est encore principalement dans les
grandes villes que ça se passe. Les jeunes filles blanches de
Illiers-Combray ne se promènent peut être pas encore avec des
jeunes noirs calmes le long de chemins bordés d’aubépines. Mais
on y vient. Parce que c’est bien cela qui se passera, simple loi
des nombres. Elles le savent elles le sentent les jeunes femmes.
Elles ont pour mission de procréer, d’être le débouché du plus
terrible des combats, alors elles mettent la barre très haut. Après
elles il n’y en aura plus d’autres de filles blanches, c’est
maintenant qu’il y en a encore. On ne vivra ni dans la sécurité
ni dans l’honneur dans un monde de petits garçons et de petites
filles métis nées d’un père noir absent et d’une mère blanche
abusive et riche. Si à une telle époque dans une ex-ex-France il y
aura encore des petits garçons et filles de parents blancs alors les
pauvres, ils seront face à un rouleau compresseur, une boule de
neige rendue énorme et rapide par la pente qu’elle a dévalée
jusqu’alors. Ils seront métissés à leur tour, en moins de deux.
Il
faut quitter la France. On ne vivra pas dans la sécurité. On vivra
peut être dans l’honneur. Dans ce que les gauchistes appellent la
dignité humaine. On ne vivra pas dans la sécurité car rien n’est
acquis aux hommes libres, le rouleau compresseur, la boule de neige
toujours plus grosse et rapide peut les rattraper.
Continuer
la France ailleurs. Car ici ce n’est plus la France. C’est à eux
et à elles et à leur méchanceté… Mais peut être que c’est
moi qui suis trop faible, trop sensible, pour faire avec leur
méchanceté. J’ai l’impression qu’en refermant la porte
derrière moi ça en gueulera encore en sourdine de copulation
interraciale comme un terrible hourrah d’assiégeants qui voient
soudain la muraille céder.
Ce
que j’en dis simplement c’est qu’ils auraient pu être gentils.
Ils avaient le choix, personne ne les avaient obligé comme ils le
prétendent, à être méchants. Nous on est nés en 1982 on ne leur
a jamais rien fait, on ne les a pas colonisés, pas esclavagisés,
même pas tapés ou insultés, on nous a appris tous les jours à
l’école et à la maison, à voir en eux nos frères. Et eux s’ils
avaient su regarder ils auraient vu qu’ils avaient tout :
dignité, argent, nourriture, opportunités professionnelles. Oui ils
avaient tout ça.
Ce
que j’en dis simplement c’est qu’elles auraient pu être
gentilles. Si vraiment elles avaient eu le courage de leur rêveries
de très jeunes filles elles auraient cherché un gentil type qui
comme elles voulaient se marier et avoir des enfants pour les élever
dans le partage.
Au
lieu de cela qu’ont-ils fait tous les deux ? Ils se sont
installés dans le confort, déclarant que c’était bien le
minimum, qu’il en faudrait beaucoup plus du confort. Lui un peu
étonné quand même de pouvoir souiller avec tant de facilité la
pureté tant convoitée de par le monde. Elle un peu gênée quand
même d’avoir fait comme les copines, se rendant compte que le
monde est métissé, alors que présenter un noir à ses parents ça
devait se faire contre le monde, raciste évidemment.
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