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mardi 18 août 2015

3 octobre 2011 - Digressions impudiques et prétentieuses

Digressions impudiques et prétentieuses

Récit — Article écrit par Lounès le 3 octobre 2011 à 23 h 47 min
Continuer à écrire sur un blog alors que de nombreux lecteurs vous connaissent est une activité un peu gênante. Ca donne l’impression de se désaper en public en sachant que l’on est regardé. Cependant je continue, n’étant pas de nature très pudique. D’ailleurs tous les potes que j’héberge me le reprochent lorsque je sors de la salle de bains. Je ne prends pas de serviette moi (ni de gants). Connaître ses lecteurs à mon avis est la raison pour laquelle tant de blogs s’arrêtent. « Quand on parle trop on est vite réduit au silence ».
En italien il paraît qu’il existe une façon de se présenter qui, traduite en français, correspond à « je fais ». C’est-à-dire que les gens ne disent pas « je suis Chirurgien » mais « je fais le Chirurgien. Je fais le commercial » etc… Quelle belle façon de se présenter. Belle et honnête et humble : « je fais » et pas « je suis ».
Or partout depuis 2004 aux quatre coins du monde il n’y avait presque que des caricatures de gens, et pas des gens. C’est-à-dire des gens qui SONT « commercial », « journaliste », enculeur de mouches etc… Ils sont fatigants ces types, et tous ces petits pédés qui ont fait des ESC. Bon je l’ai déjà dit. Mais voilà c’est mon honneur je ne rêve pas d’être un petit chef des ventes qui fait des réunions le matin tenaillé entre la « culture du résultat » de son entreprise et son poster de DDHC sur fond de drapeau rastafari dans ses toilettes, ultime relique de ses principes d’étudiant gauchiste. En fait je suis resté un vrai bon gauchiste conséquent et intègre quelque part.
Le Pélagien me dit que ses copines aiment qu’il les baise comme des chiennes. Que ça le choque même, qu’elles soient aussi salopes et se mettent à dire des insanités, mais qu’il n’y a que comme ça qu’elles le respectent et l’aiment. Je lui dis que ce paradoxe bien connu est le problème numéro un de toute relation. Les filles ne sont jamais autant respectueuses et aimantes que lorsque l’on se moque d’elles, les baisant en les insultant de pute ce qu’elles sont bien, et c’est comme ça, c’est le jeu. Et elles ne sont jamais autant méprisantes que lorsqu’elles sont aimées et chéries et mises sur un piédestal par le « garçon gentil ». Mon meilleur ami lorsqu’il baise avec une fille il l’insulte de tous les noms et il lui mets des coups de poings dans les côtes : des coups de poings dans les côtes en levrette et la fille presque à chaque fois elle kiffe et gueule sa mère (la pute). Et d’après ce que je sais il l’encule aussi systématiquement et lui crache dans la gueule. Et la fille le trouve « tellement formidable ». Or ça c’est exactement l’étrange accomplissement de vie sexuelle unaniment souhaité par toute fille urbaine libérée, paradoxe vérifié en personne sur le terrain, mains dans le cambouis, oui le cambouis. Or je ne peux pas me comporter comme ça si j’aime la fille ou bien si elle a une beauté un peu noble, un peu nordique avec une belle ligne d’arcade sourcillière et des pomettes hautes et entre les deux des grandes billes un peu tristes. Ca m’incline à l’admiration la noblesse de la tronche, jamais au cochonnage. Une fille tu la tripotes un tout petit peu et elle se met à délirer, à vouloir être démolie et salie et cochonnée et elle l’exprime clairement, ça tout le monde le sait et peut l’expérimenter. Et à mon avis n’en déplaise à l’admirable peuple noir qui a tant à nous apprendre, mais c’est précisément pour cela que les Noirs sont kiffés. Ce n’est pas du tout pour ces conneries de « les femmes au vainqueur » tout ça, mais pour la promesse de cochonnage. Parce qu’ils représentent précisément pour les femmes des autres races  la possibilité la plus certaine de dégringolade dans la merde, dans le délice merdeux de l’abandon à la déchéance (contrairement aux Chinois qui représentent l’échelon le plus besogneux, sérieux et chiant disponible, et qui sont comme par hasard les moins kiffés par les femmes des autres races) et donc détiennent la plus grande charge de dégueulassage possible. C’est plus fort que tout ce tropisme là, ce raffolage pour la salissure et ça explique tout : les guerres la pornographie la chute de l’empire romain, tout. C’était pour décrire ça, ce texte un peu brutal qui s’appelait « Ce qu’elles veulent ».
Autre chose. Récemment il y avait dans une cour de récréation de maternelle une petite fille autiste d’origine lituanienne qui d’habitude ne parle pas et reste isolée dans son coin, et qui a essayé d’aller vers les autres, en l’occurrence ses petits camarades. Eh bien elle est allée s’accroupir sous une table de ping-pong qui se trouvait dans la cour, y a retrouvé d’autres petits enfants qui jouaient aux billes là-dessous et là elle s’est mise simplement à crier « aaaaaah » comme ça, avec un sourire, à crier de toutes ses forces comme ça juste pour crier, pour rire. Et sous la table de ping-pong tous les autres enfants qui étaient massés ont repris ce cri par jeu, spontanément. Et tous les enfants criaient sous la table en chœur et ça réverbérait le son très fort dans toute la cour, et ça produisait une puissance de décibel incroyable. « AAAAAAAAAAAH » comme ça en continu, tous les enfants, tous jubilatoires, tous criants de concert de toutes leurs petites forces, absolument ravis du bruit qu’ils étaient capable de produire. Et cette image-là observée par hasard un matin restera gravée dans ma mémoire, au même titre que certains souvenirs du Japon lorsque j’avais 4 ans, l’effroyable victoire du FIS en 1991, les mains parcheminées de ma grand-mère Jeanne pointant sur la frise chronologique l’année 1989 pour figurer l’année présente, et nos vacances à Avoriaz en famille lorsque nous étions une famille unie. Vraiment cette image de la petite fille autiste et blonde et toute fragile qui avait réussi à entraîner tous les gamins dans son jeu… Un jeu gratuit, simple ferveur gratuite et joie pure, crier comme ça, crier avec le sourire. Tous, sous la table de ping-pong, c’était comme s’ils touchaient à la vérité et au nerf de la vie comme ça dans leur petit monde à eux, et le monde des adultes continuait autour, un monde stupide et brutal, répétitif et déconnecté de toute notion du « gratuit » justement. C’était magnifique.
Or il n’y a que ça le gratuit. Rien à foutre même en me forçant, d’une carrière et de monter en grade c’est-à-dire devenir manager d’un bureau de force de vente. Mais vraiment rien du tout à foutre et ce ne sont pas des paroles en l’air de conversation de fin de repas, j’en ai donné toutes les preuves, traitant ce genre de travail avec sérieux, mais faisant tout foirer exprès au dernier moment par des bouffonneries et des foutages de gueule bien ostensibles, juste pour délirer. Mes collègues ont toujours dit que j’étais « une erreur de recrutement » et ça c’est le plus beau compliment qu’on m’ait fait. D’ailleurs je n’ai pas fait d’études, ai toujours pénétré des tas de milieux « business » en me conformant du mieux possible (c’est-à-dire très mal) aux codes en vigueur parce que je n’ai que mépris pour ces codes et que je suis très con et primaire, mépris pour toute cette merde, pour tous ces « merci, oh de rien » pour ces gens qui se tiennent les portes, qui s’essaient à la vie d’honnête homme alors qu’ils sont incorrigiblement des mufles et que la muflerie suinte par tous les pores de leur peau (de porc) et qu’il n’y a aucune vraie récompense dans ces modes de vie mi-tiède. J’ai déjà décrit le truc on ne va pas le refaire.
Se dire de gauche et jouer au poker et écouter Black Eyed Peas pour moi c’est comme de manger hallal ou casher mais de parler sur les culs des filles qui passent. Or il n’y a que ça partout, je ne vois que ça. La mosquée et la syna’, la tradition comme habitude, jamais comme vraie questionnement moral honnête. A vous dégouter de la religion ils sont, tous ces types. C’est là que je comprends un tout petit peu tous ces Français blancs qui ne veulent plus aller à l’église. Cela dit, non, je ne les comprends pas, ce n’est pas une raison. Ils n’ont qu’à chercher, s’intéresser, se faire humble devant ce qui les dépasse, persévérer. La bêtise c’est de la flemme disait Brel plus ou moins. Oui voilà c’est de la flemme. Idem tous ces merdeux d’ESC, ces marketings ces commerciaux à la merde. Lorsque tu es invité chez eux il n’y a aucun livre nulle part, par contre il y a une énorme télé. Et ils se disent de gauche, tous les ESC aujourd’hui se disent de gauche. Et les senior partners de Sherman & Sterling c’est des gauchistes jusqu’à la garde aussi et ils ont tous voté Obama. Plus d’élite, plus rien. L’élite américaine lit Closer, oui monsieur I swear on my Honor je l’ai vu je l’ai vécu, je connais toute cette merde j’ai bouffé avec eux je suis allé chez eux, je les ai vu ivres, je les ai vu face à des racailles (se chier dessus), je les ai vu dans presque toutes les situations humaines possibles : Soral a raison ce sont des « tapettes intégrales ».
Le Pélagien me raconte ses histoires de baston. Contrairement aux miennes lui s’acharne sur le fâcheux jusqu’à fracasser le crâne contre un support, ce genre de choses. Il ne se contrôle plus, n’a plus aucune pitié notamment lorsque l’embrouille touche à sa sœur ou à sa meuf, les vrais nerfs de toute guerre depuis cent mille ans. Honnêtement je ne vois pas les choses comme ça. Dans une bagarre il ne faut pas détruire l’autre car c’est très laid le sang, les dommages graves, la peine, la réparation de la peine etc. Il ne faut cogner que s’il y a une attaque vraiment très exagérée, et encore si cela est possible il faut éviter. Ce que je préfère lorsque quelqu’un manque vraiment de respect c’est le choper en face à face (il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas) et sans le frapper le confronter non pas à ses poings mais à sa propre lâcheté. Sans intermédiaire, sans pote, sans couteau, sans police. Alors mon gars, bah ? Y a plus rien ? A chaque fois ils chient dans leur froc, et à chaque fois que j’ai un contentieux je fais ça et ça prend le temps qu’il faut pour que ça arrive mais ça arrive. C’est peut être mes origines orientales ce truc de « l’honneur à tout prix» que je trouve si débile chez les racailles, mais que j’ai. Mon père qui est FDS dit que ça ne vient pas de lui « en tout cas ». L’honneur, ce truc que les gauchistes appellent « dignité » est extrêmement important. Par exemple je trouve que toutes les filles blanches surtout les jolies devraient être voilées (juste un foulard opaque qui cache les cheveux) afin que leur beauté supérieure n’attire pas d’ombre à l’honneur de leurs frères et de leurs pères. Quelques caucasiennes mettent un voile pour passer dans certains quartiers sans être emmerdées, alors qu’elles ne sont pas muslims du tout. Voilà des initiatives encourageantes. Digression : écouter le magnifique morceau « honour » de Eric Durbet (c’est la BO de « Seul contre tous » au générique de début et de fin).
De nombreuses femmes contredisent sans pitié leurs hommes dans des dîners entre amis et ainsi attentent à « l’honneur » de leur bonhomme. Je connais comme ça certains couples ou la fille est extrêmement dure et martelante (façon Lio en interview un peu) et castratrice et le type complètement soumis et effacé. Il parait qu’il y en de plus en plus des couples comme ça. Le mec ne peut pas en placer une, la fille avorte sans demander au type, exige des tas de trucs alors qu’elle ne sait même pas bien sucer ni correctement jouer à la pute lorsque la porte de la chambre est fermée. J’ai mal pour ces types. Ai un peu envie de les tarter mais ai surtout mal qu’on accepte de descendre aussi bas pour pouvoir encore baiser. A la façon de Ordell Robbie dans « Jackie Brown » il faudrait les attraper par le paletot en leur demandant « Mais comment t’as fait pour en arriver là ? Pourtant t’étais au top mec avant ».
Lorsqu’on grandit on s’épaissit, on pue davantage j’ai remarqué (haleine, sueur, tout), on se muflise, on s’intéresse à des trucs chiants, on se raidit bref, on n’est plus du tout apte à crier « aaaah » sous une table de ping-pong avec des camarades. Tiens c’est pour ça que j’ai apprécié la chasse à l’homme nocturne avec des potes dans les bois (à Darbois mon petit domaine en France) récemment : quelque chose de vraiment drôle, vraiment débile et vraiment gratuit. Mais ne digressons pas trop. On s’épaissit, on grandit et on se merdifie c’est une chose acquise. Et peu à peu ne vous passe plus dans les veines au lieu d’un feu de joie qu’un tout petit entrefilet, un tout petit ruisselet rance de ferveur ancienne délayée dans un gros torrent de fioul lourd bien lourd, bien ralentissant et épais. Attendez, voilà la citation originale : « La France est à refaire. Là où il nous faudrait un lyrisme de feu on nous propose des jus de pandectes. Misère ! » signé Céline. Ce que j’ai ri en lisant ça la première fois. Eh bien tous ces endormis tous ces raccourcis tous ces diminués je les vois chaque jour depuis le bon temps de Grenoble. Et je les vois et je parle avec eux pour être poli et prends bien garde à adopter une posture un maintien et une retenue impeccable. Quelques contacts brefs et écourtés le plus possible avec des gens pas trop bêtes mais chiants à mourir qui parlent d’un air soucieux, se frottent l’œil puis l’oreille puis croisent les bras puis les jambes puis regardent leurs pieds puis s’en vont en toussant. « merci beaucoup, oh de rien ». C’est simple j’ai envie de leur mettre deux tartes dans la gueule. Et ils font ça pas qu’avec moi, c’est avec tout le monde que leurs relations sont à ce point coincées du cul, embourbées. Franchement c’est fou comme les gens vivent peu, comme ils se détestent, comme ils ne peuvent pas vivre ensemble, comme chacun de leurs gestes instinctifs trahit une irrévocable haine du prochain, haine jamais passée au tamis de la tô-lé-rance alors qu’ils n’ont que ce sale mot à la bouche. Ce que la vie a pu être belle, et simple, avant. Enfin bref.
Ce qui me mine avec ces histoires de métissage depuis que je suis petit c’est que moi de par ma filiation je sois considéré comme une sorte de mamzer mais que les autres en face, tous les fils de putablaks ils soient considérés comme les admirables enfants bénis de toutes les semences de la terre. Que moi je n’aurais pas le droit de vivre et qu’eux auraient davantage le droit de vivre que la moyenne.
Vendredi soir, verre en terrasse au parvis de St Gilles qui est l’équivalent des quais à Paris: un truc sur-bobo blindé de monde partout  composé de quarantenaires ventripotents à barbes qui bossent dans l’évènementiel et de petites nanas très salopes qui jouent à la berlinoise sophistiquée, de nombreux gayz, de « zikosses », de dreadeux, de tout. C’est dans ce genre de lieux « carrefour des mondes » que se déroule LE combat. C’est là le paradis pour des petites populations mâles très prédatrices et secrètement hostiles à la majorité silencieuse. C’est du 100% furtif et efficace et adéquat avec la demande.  Ceux qui ont tout pigé ce ne sont pas les gros racailleux dans le cliché de la racaille que l’on voit débarquer à 100 mètres mais toute cette récente génération habillée en chemises à petits carreaux, avec des jeans serrés et des trucs multicolores, « fun ». Tout sympa à l’extérieur mais tout méchant bien brutal haineux bourreur de cul de ta sœur à l’intérieur. La génération Batofar, la génération vernissage dans le Marais. Là c’est imparable. C’est là qu’il y a toutes les petites connes trop bonnes complètement déracinées et bien abruties de propagande pro-enculage par les fils de Cham. Ces derniers ils sont très tolérants : pour sûr que ça ne les dérange pas d’être en minorité face au pédé blanc, au quarantenaire ventripotent blanc à barbe, au dreadeux blanc, au « zikosse » blanc, toute cette inoffensive merde bien châtrée. Ca ne les dérange pas du tout. Ce qui pourrait les déranger c’est le beau gosse blanc genre Nekfeu mais souvent ils se mettent pote avec lui (le gros con de beau gosse blanc ne demande que ça) et ça leur fait un sauf-conduit qui permet d’accéder aux petites connes trop bonnes lors des sessions dragues à plusieurs. Ce qui peut vraiment les déranger ce ne sont pas les hommes, jamais, mais ça peut être les meufs trop bonnes qui sont un peu xénophobes et claniques. Quand c’est la fille et non le mec qui a des solides principes de vie, alors c’est imparable. « Celui qui tient les femmes tient toute la société ». Lénine. « Pour nos sœurs qui seront les mères de demain, ouesh ouesh cousin ». Mafia K1 Fry.
Ce soir-là, un verre avec une meuf qui avait du vernis à ongle rose fluo mat et se mettait une rince d’enfer à base de 6 pichets de rosé et devenait de plus en plus castratrice façon voix rauque et œil torve à mesure qu’elle était pilo, le genre « mademoiselle chante le blues » ratée. Son meilleur copain (qui est bien sûr de la TATA) n’était pas là mais une de ses copines est passée, elle avait une bague au deuxième orteil de chaque pied, des Havaiannas et était âgée de 40 ans sans enfants. Elle nous a dit qu’elle a un nouveau mec , que « c’est le black là-bas avec le turban et les tresses » (on va dire que je fais des fixettes mais non c’était vraiment comme ça), et puis la meuf aux rosés a commencé à être vraiment trop pilo défraîchie et à dire de la merde et à un moment elle est partie aux toilettes et j’en ai profité pour me BARRER chez moi.
Le lendemain réveil à 6 h du mat direction la ville de Spa à côté de Liège pour une sorte de randonnée toute la journée dans la campagne sous un cagnard de plomb avec que des gens très comme il faut. Retour 22h, sommeil.
Dimanche matin j’essaie d’aller à mon rendez-vous secret mais tout BXL est bloqué en raison d’un putain de marathon et je tourne en bagnole impuissant sans pouvoir franchir le cordon alors je pète un câble et arrête la voiture et descends et insulte tous les coureurs qui passent à base de « ah t’as pas l’air tarte toi mon gros en train de suer ta graisse, t’as qu’à faire des jeûnes si t’es un bonhomme », « kess t’as toi kess tu veux regarde devant toi » « magnez-vous tas de merdes vous bloquez toute la ville bande d’enculés »… Et dans les coureurs à un moment y a Mickaël Youn qui est passé. Bref et puis impossible de bouffer à midi, trajet direct place Flagey pour se mettre complètement pilo à jeûn avec deux mecs tradis fort sympathiques. On a bu des bières tout l’aprème dans des parcs en squattant les pelouses et en mimant des embrouilles de racailles avec d’autres types, et ils se sont battus contre un chauffeur de bus parce qu’ils gueulaient « allah wakbar » au milieu d’un boulevard et le mec (ostensiblement barbu et muslim) a arrêté son bus au milieu du boulevard avec tous ses passagers pour se battre contre eux. Ils m’ont racontés, moi j’étais allé acheter des bières. Partout des centaines de bobos avec leurs belles épouses bien fraîches et bien vivifiées, j’ai demandé à un zouf qui jouait de la clarinette dans un parc de « venir me jouer un petit air de flûte » en lui montrant mon sarce mais il ne s’est pas exécuté. On était complètement secs et les autres ils m’ont cassés les couilles pour que j’aille à la church parce que j’étais le seul à pas y être allé ce dimanche. Alors à 18h30 j’y suis allé dans une petite chapelle ultra-tradi ou tout est exclusivement en latin et en étant complètement pété je calculais tchi. En y allant avec le tram y a eu embrouille parce que le chauffeur du tram habillé tout en racaille avec des fausses wayfarers aux verres fumés argentés (véridique) ne s’est pas arrêté à « Stéphanie ».
-          Monsieur pourquoi on va à « Louise » ? Vous ne vous êtes pas arrêté à « Stéphanie » ?
-          (accent de racaille) Bah nan personne a appuyé
-          Mais enfin c’est l’heure de pointe vous auriez pu vous arrêter non ?
-          (accent de racaille) Bah nan personne il a appuyé
-          (il m’énerve alors je fais aussi un horrible accent de racaille, celui de Rohff je le fais très bien, avec les « t » et les « p » prononcés avec juste le rebord des lèvres, comme si on crachait chaque mot) Wâ wâ mâââ… Tâ d’vâs t’arrêter t’sâ kwâ.
-          (surpris) Vas-y retourne derrière me soûle pas, t’as bu me soûle pas
-          Ah wâ ? Ah bah tsékoi pârle même pâs avek moi. Tsékoi t’as fait genre zarma t’allais t’arrêter et tu t’es pas arrêté s’pas bon tsékoi.
-          Vas-y lâche moi sinon j’appelle la sécurité et ils t’embarquent au prochain arrêt takompri
-          Aya s’pas bon comment t’as fât. Faut pas faire comme ça. T’sais quoi moi ? Moi, mwâ… mwâ tu vois moi, mwâ… c’pas comme twâ. C’pas la même. Twâ, voilà twâ. Mais mwâ, par’hrapport à twâ…
Comme ça tout du long jusqu’à « Louise » pour bien lui casser les couilles.
Ressorti, retrouvé les autres, re-pilos et y a Mickaël Youn qui est passé rue Vleurgat dans un 4×4 allemand avec une nana sur le siège passager. On lui a parlé vite fait, ou plutôt on lui a gueulé « aaaah eeeeeh aaaah Mickaëëëël Youuun », des trucs d’ivrogne, et puis on est allé à l’étang et il y avait plein de putablaks c’était le festival des putablaks incroyable, la fin du monde. On a encore failli se battre mais je les ai bien guidé j’étais le moins ivre et on a chanté « à bas la république » et on est bien rentrés vers 22h, dormi direct et puis lundi matin debout. Voilà.
En bonus-track pour ceux qui ont pris la peine de lire jusqu’ici voici 4 extraits de conversations entendues récemment dans des bus, des parcs ou des bars, de mémoire ça disait ceci :
1)      C’est sympa de te voir ici tiens… Oui c’est du rosé, tiens d’ailleurs je vais en recommander. Oh oui c’est très sympa ici, très village comme ambiance ici. Tous les gens se connaissent, on ne se prend pas la tête, c’est pas vraiment la ville, c’est une vie très cool, une autre philosophie quoi. On profite quoi. Tu vois moi personnellement je m’en fiche d’être à découvert le 5 du mois, tout ce qui compte c’est de vivre moi je vois ça comme ça. Et là ce vernis fluo bah j’ai flashé j’ai acheté quoi. Et quand j’ai de l’argent bah ça part mais c’est comme ça, je partage je paie des verres, on me paie des verres… J’habite dans un trois pièces toute seule et ça coûte que 500 euros par mois. Et sinon t’as vu le pape là, la capote tout ça ? L’avortement tout ça ? J’ai vu un reportage sur les évangélistes aux USA sur Arte, ça fait flipper ! Sérieux l’église catholique là ça fait flipper ! Moi c’est clair je veux pas de gamin pour l’instant, d’abord je veux m’éclater et puis après on verra. Je vois ça comme ça moi, j’ai pas envie d’entrer dans un carcan un truc chiant, je me forge mes propres idées moi-même, moi. Et je suis très indépendante et je changerai pas pour qui que ce soit et je suis comme je suis et je sais ce que je vaux. T’as compris ???
2)      Le culte marial prend beaucoup trop de place je trouve, il me semble qu’il pousse à une sorte de fusion maternelle très improductive, un truc de retour à la mère bon pour les ecclésiastiques efféminés mais pas bon pour les derniers mâles blancs en quête d’une femme à qui ils feront des gosses. Or c’est une dévotion féminine et féminisante qui incline l’homme à se féminiser, qui arrête le cheminement de la réflexion, qui accapare, qui prend du temps et de l’énergie et qui finalement nous abêtit nous affaiblit nous fait nous complaire dans l’affaiblissement et c’est obscène ça, surtout à une époque comme la nôtre ou les jeunes filles se convertissent à l’islam et les jeunes hommes sont partout sauf dans les églises. Ca ne les a pas interrogé ça, dans les sacristies ? Ca ne leur a pas fait se poser des questions ? Les gens recherchent dans la religion des principes virils, pas une deuxième mère. Et puis toutes ces statues franchement c’est donner le bâton aux protestants pour se faire battre tu ne trouves pas ? Des fois on dirait avec toutes ces initiatives mariales exagérées depuis Léon XIII, que l’Eglise fait tout pour prendre à contrepied les protestants rien que pour les faire chier. Tu trouves que je blasphème ? Sérieux ?
3)      On dirait que personne n’a vraiment compris le bouleversement qui s’est opéré chez les jeunes femmes WASP aux USA depuis l’an 2000 environ. Tu connais l’affaire Amanda Knox ? Tu sais avec quel genre de mecs elle était et ce qu’elle faisait le soir ou ça a eu lieu ? Quand tu vois par exemple cette putain de dégueulasse raclure de Jean-Claude Batiste qui ne sait parler ni anglais ni français juste un vague sabir à mi-chemin entre Faustin Soulouque et Tintin au congo et que ça débarque aux USA comme avatar du kiff ultime et que c’est porté aux nues tu comprends que c’est vraiment la fin de tout.
4)      Tu les vois les autres là-bas ? Ceux qui sont près des transats ? Les bobos châtains en tongs avec leurs meufs surtout le bien crasseux étalé comme une merde avec un marcel ? Eh bien eux ils ont les belles épouses toutes en santé, les bien juvéniles bien manucurées bien chattes et très caresseuses très flatteuses qui sentent bon, qui connaissent toutes les caresses et tous les comportements qui font plaisir. C’est ça l’histoire. Et nous on ramasse tous les fonds de tiroir, les fatiguées les hystéros, les vénères du clito phallique qui savent pas fermer leur gueule, qui ont les sourcils broussailleux et les jambes râpeuses, qui ne baisent que dans le noir, qui sucent mal, qui sont toutes froissées à l’intérieur, qui n’ont aucune notion du comportement amoureux ni de la coquetterie intime. Et pourtant on a tout bien fait comme il fallait. Toi t’as bac plus 9, et puis toi t’as un appart une voiture des thunes et un taf, tous on a souscrit à tout. On respecte les règles, on se tient humblement, chastement, pleins de galanterie et de bonté du garçon gentil. Mais voilà le résultat là ici tout de suite, devant toi. Regarde les bien ces gros tas de merde près des transats, regarde les bien. On appelle ça un démenti.

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