16.04.2010 - Jour off sous whisky

Ce n'est pas moi qui me suis foutu dans la solitude, on m'a abandonné voilà. J'ai bien essayé, rampé ai bouffé à tous les râteliers, rien à faire toujours là tenace cet abandon affreux ce délitement lent cette innocence première qui s’en va au vent.

 

 Mais c'est ce ton là que je retrouve, cette effroyable dureté, exactement cohérente avec le monde que moi je connais celui qui m'entoure celui infatigable du cynisme du désespoir du mensonge intégral du délitement de l'abandon et de la mort.

 

Eux-autres peut être croient-ils savoir ce que c'est que le désespoir... Ces soi-disant orphelins, ces soit-disant discriminés soi-disant sensibles... Ils veulent faire la compétition du désespoir ces faux dévots. C'est curieux pourtant ils semblent s'en être admirablement sortis... Ils avaient les plans et la boussole, les bonnes relations et la bonne attitude... Non vraiment ils ne savent pas.

 

Vous avez une artère ouverte qui fait tuyau d’arrosage et ils vous jettent à la face une liasse de pansement intitulée « faîtes votre bandage vous-même ». Ils ne savent pas.

 

Vous errez seul dans les rues avant d’aller dormir, vous observez comme de derrière une vitre, le monde continuer sans vous... Ils ne savent pas.

 

Racailleux par centaines par milliers tous approuvés confirmés entraînés... Le monde, les lois les femmes l’argent, tout cela leur dit « oui ! » et en chœur... Ils ne savent pas.

 

Vous vivez au pays des Bisounours. Moi je vous vois vivre cette vie là et puis je m’en retourne à ma vie, peuplée de néant de racailles, d’un monde en délitement de putes à racailles  de converties à l’islam, de triomphants salauds du « bizness » et de punitions effroyables qui tombent systématiquement sur les innocents, de nanas impossible à rencontrer parce qu’elles cherchent le « fun ». Je suis aux avant-postes sur la ligne de front, aux barbelés, et vous êtes  à l’arrière. Vous ne savez pas. La solitude effroyable, la constante sensation de dégradation, le triomphe des salauds et le cynisme en écho aux appels de détresse... C’est comme ça qu’ils meurent les gens de votre race. Vous ne le savez pas. Ah vous avez lu « race » l’immonde concept, la mensongère invention vous vous dîtes... Ecoutez seulement comment ils parlent en face, entre eux ils s’appellent les « frères » et puis les « sœurs » ils vous voient désunis ils se disent « on va les baiser ! » et c’est ce qu’ils font, et ça fonctionne, et vous êtes d’accord.

 

Savez-vous qui est le soldat inconnu ? C’est l’imbécile lambda Caucasien respecteur de règles, popularisé par deux grands films : Taxi Driver et Chute Libre. Voilà votre raciste messieurs les jurés. Vous l’avez. Nous vous souhaitons une bonne curée, un excellent hallali.

 

J’ai jamais su ce que je devais faire dans la vie...On m’a mis là, on m’a pas dit grand-chose. Nu sur le pas de la porte je m’en suis allé deci delà... Suis tombé sur des femmes bien méchantes bien cruelles, vraiment rien à voir avec ce qu’on nous en avait dit... Ca a été effroyable. J’ai maudit le monde, il m’a répondu par l’hygiaphone « tu fais tes choix ».

 

Je bois du whisky. Je vais avoir des aphtes horribles dés demain mais tant pis. Il faut faire des choix. Mon Dieu voilà nous faisons des choix. Vraiment vous êtes bien dur avec ceux qui invoquent votre nom, avec ceux qui vous craignent. La souffrance savez-vous, n’est pas supportable.

 

 

 

 

A Grenoble tous ces mecs qui ont mal tournés, qui ont finis dans la rue, à l’HP, au cimetière... Ils ont été tués par leur propre liberté. Moi je dis qu’il ne faut pas grandir c’est tout, faut rester un enfant encadré, avec un vis-à-vis à combattre : l’école, les profs, les parents, les beaux gosses, les bourgeois, qu’importe... Si ce vis-à-vis disparaît vous basculez. Enfin, beaucoup basculent.  

 

Mais sur l’écran un gros titre nous apprend que « Lexington Steele encule 2 auto-stoppeuses » et que « Peter North couvre le visage de Belladonna de tonnes de sperme ». Une autre page nous informe que « l’islamiste de Nantes aux quatre femmes converties s’en tirera sans dommage ». Rien à signaler.

 

La page facebook nous apprend quant à elle que Justine Charlois est aux Maldives que Youssouf Kendour et Karine Destrées sont désormais amis et que Claire Sébillon a rejoint le réseau « anciens élèves de HEC ».

 

Fallait aller à l’entretien d’embauche aujourd’hui...

 

Aujourd’hui j’avais pris un jour « off » pour aller à l’entretien d’embauche... Mais quand j’ai relu la présentation du poste sur internet ça m’a bien calmé. Alors j’ai sorti une bouteille de whisky « The Famous Grouse » volée deux mois auparavant dans un ferry qui faisait la liaison Edimbourg-Zeebruges et je me suis bourré la gueule gentiment en écoutant « la chanson de Prévert » de Gainsbourg.

 

Ci-dessous un vif échange de mails avec ma tante. Comprenne qui pourra...
 

Le 26 avril 2010 12:29, <claire.darbois-beaumont@****.com> a écrit :

Je crains que tu creuses par de tels propos non réfléchis une solitude lourde, définitive... et que tu te prives de beaucoup de bonheur d'échanges avec les autres
Ton texte là ne propose aucun échange, c'est du crachat... c'est grave
Réveille-toi, tu n'es pas là dans ton état normal... je ne veux pas le croire
Tu coupes la moindre possibilité de dialogue
J'ai commencé à te répondre... mais sur le ton que tu emploies, je ne peux continuer
Mais si ton but était de choquer la bourgeoise que je suis et de te couper d'elle à jamais, tu es sur la bonne voie. Tu es libre de tes choix

----- Forwarded by ClaireD/Admin/ on 26/04/2010 12:13 -----

Bonjour Claire,
  

Moins romantique ces râbachages sur la peur de l'autre sur l'ouverture toutes ces fadaises... Ne pas écraser ceux qui vivent différemment... Mais ce sont EUX et si nous avions une responsabilité par nos propos haîneux réguliers et nos attitudes de rejet qui veulent nous écraser qui veulent débarquer et toi tu préfèrerais rester dans un endroit où tu crèves la fin et où tu n'as aucune perspective d'avenir ? par millions toujours plus massifiés toujours plus haineux, infinis trouvailleurs de réclamations de revendications et nos doux franco-gaulois ne récriminent pas et ne cherchent pas à abuser du système ? .... comme quoi on leur doit ci comme quoi on leur doit ça... Alors qu'ils sont à quatre-vingt-quinze pour cent des caffouilleux incapables attaque terriblement raciste et pleine d'amalgame : il y a parmi eux de nombreuses personnes géniales et souvent bien plus habiles que nous mêmes de changer une ampoule, il suffit de voir l'état lamentable dans lequel sont leurs pays d'origine. Ah l'Algérie quelle gloire! Le Sénégal, le Mali... Sans des Guy Darbois-Beaumont inoculateurs de quinine et de vaccins ils seraient encore là bas en train de danser en boubou autour d'un totem pour appeler la pluie...chacun se développe à des vitesses différentes... il n'y a pas si longtemps que nous brûlions des sorcières et que nos ancêtres se réunissaient dans la forêt autour de leurs druides, que les femmes n'avaient pas le droit de vote (1945) ni l'autorisation d'ouvrir un compte en banque (fin des années 60) et qu'aujourd'hui la religion catholique ne leur octroie pas le droit d'exercer le sacerdoce Merci les Blancs on dit. Voilà exactement ce que je pense.

Prenons garde à nos discours sur l'Autre... Ah cet Autre! Cet autre qui est Noir n'est-ce pas, cet autre qui est moi, mais en noir... Voilà le langage du renoncement, le langage du vaincu. Parce que cet autre c'est toujours ceux qui ne le connaissent pas qui en parlent cela, je suis bien d'accord. Moi l'autre, je m'y suis frotté, je connais ses intentions ses dénégations ses compromissions. L'autre c'est un ignoble lâche-menteur-pogromeur enfiévré jaloux grossier gougnaffier engrosseur d'aryennes et cela - cet amalgame dans un tout, est-ce le discours d'un Blanc aryen bien éduqué et supérieur ???. Parce que c'est exactement là que se situe la charnière du choc des civilisations: les femmes. Tous ces crasseux qui débarquent ils voient très bien que les femmes d'ici sont plus belles que leurs laborieuses truies ce que tu dis est immonde, femmes, hommes ou enfants ont la même beauté de par le monde : c'est ton regard qui a ses préférences et, prends garde : tu t'enfermes dans un monde à toi, exagéré, outrancier sur lequel je ne peux absolument pas te suivre ni continuer à parler avec toi, et qu'elles sont aussi très "libre". Et la liberté ils s'y repaissent comme à l'abreuvoir mais jamais il ne contribuent à le remplir l'abreuvoir. Ils savent très bien ce qu'ils font. il y a un enjeu, une dénatalité chez les Caucasiens: à peine 1 enfant par femme pendant que les "divers" en font 5 en font 8 que dis-je 10! Dix effrénés fornicateurs-pogromeurs lâchés "libres" dans la "cité bien aimée" (Le camp des saints, Jean Raspail).

 
Le Caucasien imbécile, frileux bourgeois cocu d'avance ne s'en rend pas compte de cela. Il est encore branché sur la rhétorique des années 90, les années "touche pas à mon pote" mais c'est fini ça!... Il y a longtemps que le "pote" a baisé ta fille, pillé ton frigidaire et chié devant ta porte Charles-Henri!... Et qu'il t'a laissé là tout benoît, toujours pas assez humilié faut croire, puisque quémandeur encore d'ouverture à l'autre.

C'est un bien triste monde que préparent les Caucasiens les "de souche" dans leur pays. Mais peut être s'en foutent-ils, adoptant ainsi une attitude cohérente avec leur choix de vie: ne faisant pas d'enfants ils ne sont pas dépositaires du monde qui vient, leur crédo consistant simplement à danser la carmagnolle à l'ombre du raz-de marée approchant... 

De mon humble expérience je puis témoigner avoir vu des dizaines de lynchages de Blancs depuis que je suis en âge de sortir le soir, toujours des actes odieusement lâches, indiscutablement orientés racialement. Nos frères de race meurent lynchés, ou en silence oubliés, demande au frère de Sandrine. Et nous en sommes encore à ces pamoisons de pucelles dirigés vers "l'autre"... Ah! L'autre!...