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mardi 9 juillet 2013

9 juillet 2013 - Holiday jam

Il ne se passe tellement rien dans ce paysage intellectuel FR que le moindre billet un tout petit peu pertinent peut se retrouver vite sous le feu des projecteurs ou plutôt sous le halo des bougies, par défaut. L’autre jour j’avais la surprise d’entendre un très éminent bonhomme sur une radio dire que son blog préféré était celui-ci. Je parie que certains gros porcs à tête de porc viennent aussi par là avec « ces yeux qui épient ». Il n’y a plus « Subversiv », Costes est muet, les gars de Cancer! et Tsim-Tsoum idem, Surlering calme plat bref y a plus tchi du tout c’est simple. Comme on se fait chier c’est pas Dieu possible. Moi je rêvais de cent Edouard Baer pour remplacer un seul Jacques François mort, lui même légion pour remplacer un Léon Daudet ou Edmond Rostand. On se fait CHIER quoi à moins d’être assez épais pour trouver bonne la merde mainstream. Fins esprits où êtes-vous? Allez y a bien comme ça des Luchini, Gaspard Noé vite fait qui font plaisir une fois tous les dix ans. Mais pas de quoi renvoyer les cloportes d’ESC à ce qu’ils sont et propager cette impulsion d’esprit impétueux, fort, qui danse en équilibre, ce truc insaisissable.

Quand ma grand-mère Jeanne est morte il a fallu prendre le train pour Paris. Décès + Paris c’était une combinaison de choses très énervantes. Trajet donc passé à boire des bières et à faire chier le monde et notamment un genre de fonctionnaire moisi à qui je voulais particulièrement faire comprendre cétékilboss et lui racketter son fric. Souvenirs alcoolisés embrouillés cependant à la gare j’ai le souvenir d’un pédé arabe jeune alpagué de force : « mec tu connais CITEBEUR dis? ». D’abord il a nié, à la troisième fois il a avoué, oui il connaissait. Ah l’infâme. Et puis il a barré de trouille dans les escaliers parce que j’étais bien taré je crois. J’ai coursé le fonctionnaire jusque dehors la gare, jusqu’à un arrêt de bus. Il faisait nuit, tous les éclairages me semblaient multicolores pleins d’appels palpitants et de promesses comme quand j’avais 17 ans. Le type il faisait le bonhomme quand même il faut reconnaître, parfois il se retournait excédé il essayait un coup de pied dans le tibia. Son bus est arrivé à la volée, de mon souvenir il est monté sans payer dedans en marche comme les GI’s au Vietnam dans les hélicoptères comme ça d’un saut et la porte automatique s’est refermé sur mes tambourinages, le moteur a vrombit la machine a pris de la vitesse, impossible de la rattraper bientôt j’étais plus qu’au niveau de la porte arrière j’ai balancé la canette de Jupiler dans la vitre. Suis retourné dans la gare mais y avait plus rien à gratter. Le lendemain à l’office une hystérique mariée à escrochu a dit au micro que Jeanne, « femme de gauche » était ceci et puis cela, enfin n’importe quoi.

Ferme ta gueule sale grosse putain

Bouche pincée tu ne sais pas tu ne randonnes pas à pied comme moi sur un faux-plat tu n’as pas reçu en cheval de troie dans le sang la haine raciste à mort de ce monde contre le gène blanc répandu dans le monde non-blanc et son amour éperdu pour le gène non-blanc répandu dans le monde blanc. Viré de tous les jobs et de tous les pays, jamais aucun avocat aucun défenseur toi aussi tu deviendrais fou. Tu te mettrais à crier tu perdrais toute ta bouche pincée tu retournerais tous les bouquins tous les fourrés tous les arrières-magasins pour trouver la solution. Tu aurais comme perdu la peau, les muqueuses à vif et hurlement au moindre frôlement, tu serais comme ces chevreuils pris dans la glace qui ne comprennent pas que le pompier vient pour les sauver et qui essaient de l’encorner, tu ferais du mal à ceux qui te veulent du bien tu répondrais à dessein à la minauderie par la haine comme les tarés qui ne veulent pas qu’on les touche.

J’aurai ces fils de putes à l’usure

Une mignonne à la gare d’Austerlitz, regard une fois deux fois trois fois, quatre secondes droits dans les yeux c’est elle qui les baisse la première et rien moyen de faire trop de nerfs trop de nerfs c’est une malédiction. On a barré par le parking taxis. Cette fois encore il n’y aurait rien. Déjà 16h. Encore quelques minutes et l’on rentrerait sans avoir touché cette vie mille fois promise et tous ces mondes qu’on n’auraient pas pu découvrir iraient un chemin qu’on ne connaîtrait jamais.

For fuckk sake

Les genres merdeux d’ESC. Ils ont des joies, ne savent pas les goûter, caviar aux cochons. Leur vocabulaire correspond bien à leur sensibilité grossière. En vrai ils ont peur ils savent qu’ils sont des nuls et des lâches et demeurent secrètement interloqués de chacun de leurs succès. Ils sont comme les Hongkongais en voyage d’affaire à qui l’on fait glouglouter du Nuits-Saint-Georges dans les restaurants. N’est pas qu’il a un bon goût de vin ce vin?

Mieux vaut être camelot du Roy que voyou de la Gueuse gros

Alcool = poison. Fille jolie sans foulard = occasion de guerre. Les faits divers et l’expérience de rue valident le projet taliban afghan. C’est moi qui aie raison c’est pas toi.

J’aurais voulu avoir un grand frère, un premier de cordée qui défriche le passage qui prenne les coups et en rende quelques-uns pour pouvoir me faufiler à sa suite sans trop de dommages ayant retenu la leçon apprise par un autre.

Vulnérabilité du nombre. Immense troupeau bavard où chacun sait extrêmement bien raisonner, développer, accuser le voisin, se justifier mais où chacun a peur. La plus magnifique preuve de cette chose réside dans ces reportages animaliers lorsque les buffles barrent tous comme des cons à la première hyène venue alors qu’ils peuvent l’encorner mille fois.

Monde de métis-fils-de-putes et de Blancs honteux, donc Lounès qui n’est ni l’un ni l’autre est haïssable à la fois par le bled (sale bâtard!), par les immigrés (sale traître!) et par les Blancs anti-blanc (sale facho!). Dans le même temps le même monde produit en série des milliers de Enzo Bendaoud et de Franz-Noah N’diaye unanimement sur-favorisés sur-aimés surprotégés.

Et maintenant monsieur vous allez me remettre l’intégralité du contenu de votre portefeuille.

Donne tes bijoux le drôôôle! (Les Visiteurs)

Comment t’as fait pour en arriver là? Pourtant t’étais au top mec avant. (Jackie Brown)

Ces mots qui sonnent comme des pétards, comme des échappements de rectum en travail. Ecoutez plutôt: « schrameck », « herkowitz », « yiszraahck », ces consonances gutturales, ces borborygmes qui jurent comme des tâches de merde sur la nappe ce sont des avertissements pour tester l’anesthésie du « patient » (!). Des jurons pareils devraient faire sursauter d’horreur la part encore authentiquement vivante de l’être du même nom mais nenni. Ce n’est qu’une fois passé la barre des schramerdovitz qu’ensuite on peut vous donner toute la mesure, toute l’amplitude du coup de rein qui pistonne, lâcher complètement la bride et envoyer du lourd, du puissance mille shrapnell explosif par millions d’immigrés tous plus Ben Bastoufah-Bombala les uns que les autres. Les mignonnes bien soumises lorsque « Pontarlier » nom de jeune fille tourne Sadoune, Merguezaza, Kessoufy comme le lait tourne fromage, les immondes maçons des ministères trois cent fois corrompus, les commentaires dithyrambiques sur l’admirable Abiker l’admirable Fitoussi, sur « ce fameux jeune prodige surdoué qui a inventé une application révolutionnaire », toute la flagornerie ordinaire en forme d’autoroute sur ton jardin peut à l’aise se faire voir en plein jour en pleine lumière sans aucun risque et le pauvre cochon de payant ne comprend même pas.

« Au dessus d’une foule de fils de putes qui ne peuvent rien mon but est atteint »

En Novembre dernier à la manif nationale de la Casapound il y avait tous ces jeunes types issus du peuple et peuple n’était pas un vain mot. Cuistots de pizzerias, interdits bancaires, Ray-Ban Vespa et Stone Island et patriotes jusqu’aux os, des bonhommes. Ah comme on aimerait la même jeunesse pour la France. Les seuls mouvements d’extrême-droite valables sont ceux qui commencent d’abord par loger des familles de souche pauvres c’est ça qu’il faut faire et ça qu’ils ont fait dans plusieurs villes d’Italie. Il y a des pages magnifiques dans Les Beaux Draps sur la famille et les enfants. C’est là que le bavardage peut cesser et l’action commencer, par la charité vécue avec « des papas mamans partout » et des locaux dont on enfonce les portes et change les serrures pour loger les gentils Pontarlier-Véssières-Dutheil-Langlémont. C’est cela qu’on peut faire et on le sait très bien.

Grenoble et tout le sud-est c’est déjà le début de l’Italie et ça se sent ça se voit dans les cadastres, sur les tronches et les toilettes des gens. Notamment sur ces meufs pas trop brunes pas trop châtain à bras imberbes et museaux rassérénés de pectine et bêta-carotène. Visages qui prennent admirablement la lumière.

Gare de Grenoble, Gare de la Part-Dieu, Gare de Termini. Les plus belles meufs du monde je les ai vu dans des gares.

Pauvre daron français si humble si bon si gêné aux entournures dans une société atrocement déboutonnée, ricaneuse, brutale, le tout sous un soleil de plomb sous une crise de plomb mais full of crâneurs et bonasses, Z4 et tablées en terrasse, full of shit.

Si les gauchistes étaient des bonhommes ils brûleraient les écoles de commerce

« Mais comment ça « non »?? Moi y a aucun garçon qui me dit non! » Comme elle était mignonne…

I don’t wanna die but I ain’t keen on living either. Coucher de soleil, vue dégagée, vent dans les arbres. Au feu rouge 2 loufiats de souche dans une Polo avec Robbie Williams Feel poussé fort, ils me miment l’extase acappella, on se regarde, sourires pacifiques. Cause I’ve got to much life running through my veines going to waste. Ils démarrent en trombe.