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mardi 18 août 2015

26.07.2010 - Anthropologie de terrain, hools et flamandes




J’ai passé mes nerfs en fracassant à plusieurs reprises un cône de chantier contre un pylône dans une partie isolée d’une aire d’autoroute entre Bruxelles et Paris. Cela soulage. Et puis la bienveillance de certaines personnes et leur patience m’ont fait beaucoup de bien. Je n’encaissais pas le choc, c’est comme ça.
Samedi, lecture de Tacite et d’un certain Bède le Vénérable à propos de l’origine et de l’histoire des peuples Germains et Anglais (le peuple des «Angles »). Plus tard en passant dans un parc, arrêt devant le terrain de mini-foot. Des types font une partie. Observations sur le vif : Arabes et Noirs only, une vingtaine environ. Ils sont que « entre eux », se parlent parfois en arabe parfois en français, se serrent la main et tapent leur cœur pour dire bonjour, « salam » et tout ça... Autant de codes et de coutumes qui rendent difficiles voir impossibles à un non-muslim d’entrer dans leur monde, à fortiori quand il s’agit d’un Caucasien.
Y a du « niveau »... Les types sont très rapides, très agiles et maîtres de leurs gestes. Y a notamment un Noir qui bouge avec la balle à une vitesse incroyable, qui dribble sans jamais perdre la balle, tire et marque presque à chaque fois. Son agilité, comme celles de nombreux Noirs au foot et à la boxe, semble permise par une morphologie favorable : un centre de gravité bas alors que paradoxalement  les jambes sont longues et plutôt minces. Quand on est bon dans un truc c’est qu’on a une « prédisposition » à l’être.
Parfois à la faveur d’un arrêt de jeu les types se chambrent, se testent physiquement, c’est pour déconner mais c’est aussi un peu pour voir qui est le plus fort. Il est mal vu d’être au goal ou d’être celui qui va chercher le ballon derrière les barrières lorsqu’il sort. Une odeur de sueur caractéristique flotte sur le terrain.
Un peu plus loin, un autre arrêt devant le terrain de pétanque. Caucasiens only. Des néerlandophones. Le contraste... Ici les hommes et les femmes sont mélangés. Pour paraphraser Zemmour on peut dire que ces deux observations successives « sont très représentatives d’un schéma d’ensemble » : Les Arabes et Noirs sont dans le mouvement ils cherchent à se fortifier et les Caucasiens sont plutôt statiques, ils cherchent à se détendre.
« Every minute I stay in this room, I get weaker, and every minute a Vietcong squats in the bush, he gets stronger ».Apocalypse Now 
Le foot et un sport très physique qui demande une grande maîtrise de son corps (endurance, précision), un sport d’équipe qui galvanise le groupe et qui est propice aux embrouilles (chocs, fautes, arbitrage...) et qui fait travailler l’ego. Un sport « de terrain ». Le terrain de football lui-même devient en fait l’enjeu d’un autre match, beaucoup moins amical, dont les Blancs ont fait les frais depuis 15 ans environ : l’enjeu d’occuper le terrain, de dégager l’autre du terrain. Et tout au bout de l’occupation du terrain qu’y a-t-il souvenons-nous ?... La chatte des sœurs aux mecs dégagés du terrain. D’ailleurs on ne s’étonnera pas d’observer que les footballeurs connus enchaînent à cadence particulièrement élevée les rencontres féminines d’un soir. On peut citer en exemple le cas de Sydney Govou ou de Claude Makélélé, fornicateurs tout à fait déchaînés, et antiracistes soyons en sûrs.
De tous les sports codifiés par les Anglais le football est étrangement le seul qui se joue au pied, partie du corps considérée comme non-noble. Tous leurs autres sports (rugby, golf, cricket, boxe, polo...) se jouent avec les mains.
La lutte se fait jour sous des formes tout à fait légales. Elle se passe sur les terrains de foot notamment. Les Blancs ont été tous dégagés des terrains de foot de France, il ne faut jamais l’oublier. Dégagés avec une violence, parfois brutale, parfois insidieuse. Quoi qu’il en soit il en a résulté ce que nous connaissons depuis environ 8 ans : à peine deux ou trois Blancs en équipe de France, et tous cantonnés en défense et au goal, le seul qui l’est pas, Ribéry, est Muslim et ce n’est pas un hasard. Il a adopté la religion des dégageurs de terrain, et ainsi il a été considéré par eux comme digne de rester sur le terrain.
Que faire ? Se créer un terrain « withe only » ? Une desouchière de foot ?... Surtout pas ! Si les Blancs restent à jouer au foot entre eux, le niveau de jeu risque de baisser et du coup ils perdraient les matchs s’ils se retrouvaient opposés à une équipe d’Arabes et Noirs. La seule solution pour avoir des Blancs bons en foot c’est que des Blancs aillent jouer avec les Arabes et Noirs sur leurs terrains, de leur propre initiative pour garder le contact avec le réel. C’est facile à dire et difficile à faire. Parce que la tension sur un terrain de foot est très réelle. Une embrouille peut péter pour n’importe quoi, une faute, une erreur, une mauvaise passe... Et les Arabes et Noirs auront tendance à se liguer contre le Blanc s’il « rebelle » trop.
Attends moi je veux pas les fréquenter kess tu nous chies là Lounès ? Tu crois que le salut des Céfrans caucasiens c’est le foot ? Pfff
Oui c’est le foot exactement. Le foot et toutes les façons pacifiques qui permettent « d’être sur le terrain ».
Dire « je ne veux pas les fréquenter » c’est d’une stupidité sans borne. Cela évoque une peur, cette peur des extrêmes-droitards à la petite semaine, qui vous parlent de révolution dans un bar mais qui baissent les yeux devant les Blacks des Blanchablacks dans la rue. La dichotomie ça, la honte absolue ça...
La lutte se trouve sur les terrains, de foot notamment, et c’est heureux car elle est ainsi plutôt pacifique la lutte. C’est justement en « fréquentant » les Arabes et Noirs sur un terrain de foot que l’on peut se dépasser, progresser, honorer les siens et jeter les bases d’un vrai respect mutuel avec eux. Trop souvent les Blancs pensent que les Arabes et Noirs sont plus forts qu’eux et alors ils cessent de se battre, ils quittent le terrain et cessent même de jouer au foot. C’est là selon Sun-Tzu l’exacte définition du mot « défaite » : arrêter de se battre.
Sortie nocturne... Dans un bar fréquenté usuellement par des Anglais j’observe depuis ma place une bande d’Anglais quarantenaires qui chantent et gueulent et montent sur les tables. Vraiment des gros bœufs d’Anglais avec des cous très larges des yeux qui font juste un pli étroit  sur la face et des crânes dolichocéphales rasés de près et des tatouages sur les bras... J’entame la discussion avec un type... Il me dit que lui et ses potes sont ce qu’on appelle des hooligans d’une « firm » de Wolverhampton... Sont venus pour un match contre Charleroi qui se passait plus tôt dans la journée, juste pour se maraver... Ils sont retrouvés, disent-ils, à 30 contre 200 et ils leurs ont mis une raclée aux gars d’en face, aux Belges. Charleroi faut savoir, c’est racailles et prolétariat francophone comme nulle part ailleurs dans le monde... Mais que les Anglais aient « gagné » c’est crédible car pas l’un d’entre eux n’a la moindre estafilade. Mais pas un d’entre eux non plus ne pèse moins de 90 kilos... Me remémorant la lecture de Tacite et Bède de la journée il apparaît encore plus clairement que les Anglais sont non des Bretons mais des Germains qui se sont déplacés. De toute évidence les hools vivent dans cette « fraternité virile » typiquement germanique. Originellement les Angles étaient une tribu germanique stationnée au niveau de Kiel. Ils ont bougés par bateaux au 1er siècle ap. JC pour la Northumbrie, région qui court de Hull à Edinburgh (exactement le périple que j’ai fait en janvier) et se sont mélangés aux Jutes aux Pictes, aux Saxons et aux Bretons qui résidaient sur l’île, et plus tard ils ont été rejoints par des envahisseurs Scandinaves, qui ne sont autres que des Germains eux aussi. Curieusement ils croyaient en un génie messianique propre à leur race tout comme les Slaves de Russie en leur temps, plus tard (Tolstoï croyait à cela). Les Angles se nommaient ainsi car ils disaient venir d’un « angle » de la Terre et avoir vocation à se déplacer jusqu’à l’autre « angle ». L’Angleterre certes... Puis l’Amérique plus tard. Et demain Mars qui sait ? Les Aryens font ce qu’ils ont toujours fait : défricher.
Je bouge ailleurs retrouver le Pélagien et sa nouvelle nana, une allemande bien élevée bien sous tous rapports. Nous entamons alors une discussion très correcte sur le hooliganisme, l’esprit industrieux germain et la grammaire allemande...
Plus tard j’atterris au fameux bar, la fameuse légende de Bruxelles. Un verre au comptoir et je deviens plus ou moins la mascotte d’une bande de français qui se trouve là, branche deux nanas à une table à qui je raconte une suite de bobards éhontés, comme quoi je suis barman baby, et puis anthropologue aussi, que « hey je dois retourner bosser », et me fait brancher par un couple de nanas.  Deux « nanas qui habitent ensemble » et plus si affinités, des gouines on appelle ça. Ce sont deux flamandes, la vingtaine, toutes en haute stature et poupins visages et clairs regards, des Aryennes superbes... Dans les couples de gouines y en a toujours une qui est entreprenante et l’autre pas. Une « libérée », qui ici s’appelle Veerle  et une « timide », qui ici s’appelle Céline. C’est toujours intéressant ce genre de nanas, parce qu’elles sont « pures », elles n’ont pas été souillés par des bites en principe, et ça c’est beau. Veerle me dit que Céline m’aime bien, demande si je veux bien baiser avec elles deux... Bah pour quoi pas, on verra... J’en reviens pas de plaire à des filles aussi belles. Veerle ne se pose pas de questions elle, c’est direct la main au paquet et la galoche et elle me ramènent chez elle avec sa copine. Apparemment elles sont « mariées » même. On arrive, c’est un appartement tout blanc et haut de plafond avec du parquet et des appareils électroniques de partout, deux fours dans la cuisine et du matériel Apple dans un bureau et un magazine « The Kooples » sur la table du salon. Mais la télé curieusement c’est pas un écran plat c’est un « vieil » écran. Les filles sortent des bières du frigo, mettent de la musique, dehors le jour se lève déjà. Céline la toute timide, la « qui sait pas » la « qui veut mais qui est pas sûr » c’est une Agyness Deyinn qui s’ignore... Ce que j’aime les femmes qui ne savent pas qu’elles sont belles... Me les chope à tour de rôle sur le canapé les belles gosses, mais à chaque fois que je suis sur une, la deuxième finit par se plaindre, à se récriminer, et puis à déclarer que peut être c’est mauvais pour leur couple... Veux pas foutre la merde moi...
Me réveille sur le canapé. Un chat me réveille, elles ont deux chats. Dimanche 9h30. Gueule de bois, mais tout revient peu à peu. Qu’est-ce qu’on a fait ? Pas mal de trucs mais on a pas « baisé » à proprement parler, c’est resté très correct finalement.
A côté elles dorment encore les deux filles... Leur laisse un mot sur une feuille puis me barre sans faire de bruit, à l’église puis chez moi dormir.  

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