J’ai
passé mes nerfs en fracassant à plusieurs reprises un cône de
chantier contre un pylône dans une partie isolée d’une aire
d’autoroute entre Bruxelles et Paris. Cela soulage. Et puis la
bienveillance de certaines personnes et leur patience m’ont fait
beaucoup de bien. Je n’encaissais pas le choc, c’est comme ça.
Samedi,
lecture de Tacite et d’un certain Bède le Vénérable à propos de
l’origine et de l’histoire des peuples Germains et Anglais (le
peuple des «Angles »). Plus tard en passant dans un parc,
arrêt devant le terrain de mini-foot. Des types font une partie.
Observations sur le vif : Arabes et Noirs only,
une vingtaine environ. Ils sont que « entre eux », se
parlent parfois en arabe parfois en français, se serrent la main et
tapent leur cœur pour dire bonjour, « salam » et tout
ça... Autant de codes et de coutumes qui rendent difficiles voir
impossibles à un non-muslim d’entrer dans leur monde, à fortiori
quand il s’agit d’un Caucasien.
Y
a du « niveau »... Les types sont très rapides, très
agiles et maîtres de leurs gestes. Y a notamment un Noir qui bouge
avec la balle à une vitesse incroyable, qui dribble sans jamais
perdre la balle, tire et marque presque à chaque fois. Son agilité,
comme celles de nombreux Noirs au foot et à la boxe, semble permise
par une morphologie favorable : un centre de gravité bas alors
que paradoxalement les jambes sont longues et plutôt
minces. Quand on est bon dans un truc c’est qu’on a une
« prédisposition » à l’être.
Parfois
à la faveur d’un arrêt de jeu les types se chambrent, se testent
physiquement, c’est pour déconner mais c’est aussi un peu pour
voir qui est le plus fort. Il est mal vu d’être au goal ou d’être
celui qui va chercher le ballon derrière les barrières lorsqu’il
sort. Une odeur de sueur caractéristique flotte sur le terrain.
Un
peu plus loin, un autre arrêt devant le terrain de pétanque.
Caucasiens only.
Des néerlandophones. Le contraste... Ici les hommes et les femmes
sont mélangés. Pour paraphraser Zemmour on peut dire que ces deux
observations successives « sont très représentatives d’un
schéma d’ensemble » : Les Arabes et Noirs sont dans
le mouvement ils
cherchent à se fortifier et les Caucasiens sont plutôt statiques,
ils cherchent à se détendre.
« Every
minute I stay in this room, I get weaker, and every minute a Vietcong
squats in the bush, he gets stronger ».Apocalypse
Now
Le
foot et un sport très physique qui demande une grande maîtrise de
son corps (endurance, précision), un sport d’équipe qui galvanise
le groupe et qui est propice aux embrouilles (chocs, fautes,
arbitrage...) et qui fait travailler l’ego. Un sport « de
terrain ». Le terrain de football lui-même devient en fait
l’enjeu d’un autre match, beaucoup moins amical, dont les Blancs
ont fait les frais depuis 15 ans environ : l’enjeu d’occuper
le terrain, de dégager l’autre du terrain. Et tout au bout de
l’occupation du terrain qu’y a-t-il souvenons-nous ?... La
chatte des sœurs aux mecs dégagés du terrain. D’ailleurs on ne
s’étonnera pas d’observer que les footballeurs connus enchaînent
à cadence particulièrement élevée les rencontres féminines d’un
soir. On peut citer en exemple le cas de Sydney Govou ou de Claude
Makélélé, fornicateurs tout à fait déchaînés, et antiracistes
soyons en sûrs.
De
tous les sports codifiés par les Anglais le football est étrangement
le seul qui se joue au pied, partie du corps considérée comme
non-noble. Tous leurs autres sports (rugby, golf, cricket, boxe,
polo...) se jouent avec les mains.
La
lutte se fait jour sous des formes tout à fait légales. Elle se
passe sur les terrains de foot notamment. Les Blancs ont été tous
dégagés des terrains de foot de France, il ne faut jamais
l’oublier. Dégagés avec une violence, parfois brutale, parfois
insidieuse. Quoi qu’il en soit il en a résulté ce que nous
connaissons depuis environ 8 ans : à peine deux ou trois Blancs
en équipe de France, et tous cantonnés en défense et au goal, le
seul qui l’est pas, Ribéry, est Muslim et ce n’est pas un
hasard. Il a adopté la religion des dégageurs de terrain, et ainsi
il a été considéré par eux comme digne de rester sur le terrain.
Que
faire ? Se créer un terrain « withe
only » ?
Une desouchière de foot ?... Surtout pas ! Si les Blancs
restent à jouer au foot entre eux, le niveau de jeu risque de
baisser et du coup ils perdraient les matchs s’ils se retrouvaient
opposés à une équipe d’Arabes et Noirs. La seule solution pour
avoir des Blancs bons en foot c’est que des Blancs aillent jouer
avec les Arabes et Noirs sur leurs terrains, de leur propre
initiative pour garder le contact avec le réel. C’est facile à
dire et difficile à faire. Parce que la tension sur un terrain de
foot est très réelle. Une embrouille peut péter pour n’importe
quoi, une faute, une erreur, une mauvaise passe... Et les Arabes et
Noirs auront tendance à se liguer contre le Blanc s’il « rebelle »
trop.
Attends
moi je veux pas les fréquenter kess tu nous chies là Lounès ?
Tu crois que le salut des Céfrans caucasiens c’est le foot ?
Pfff
Oui
c’est le foot exactement. Le foot et toutes les façons pacifiques
qui permettent « d’être sur le terrain ».
Dire
« je
ne veux pas les fréquenter »
c’est d’une stupidité sans borne. Cela évoque une peur, cette
peur des extrêmes-droitards à la petite semaine, qui vous parlent
de révolution dans un bar mais qui baissent les yeux devant les
Blacks des Blanchablacks dans la rue. La dichotomie ça, la honte
absolue ça...
La
lutte se trouve sur les terrains, de foot notamment, et c’est
heureux car elle est ainsi plutôt pacifique la lutte. C’est
justement en « fréquentant » les Arabes et Noirs sur un
terrain de foot que l’on peut se dépasser, progresser, honorer les
siens et jeter les bases d’un vrai respect mutuel avec eux. Trop
souvent les Blancs pensent que les Arabes et Noirs sont plus forts
qu’eux et alors ils cessent de se battre, ils quittent le terrain
et cessent même de jouer au foot. C’est là selon Sun-Tzu l’exacte
définition du mot « défaite » : arrêter de se
battre.
Sortie
nocturne... Dans un bar fréquenté usuellement par des Anglais
j’observe depuis ma place une bande d’Anglais quarantenaires qui
chantent et gueulent et montent sur les tables. Vraiment des gros
bœufs d’Anglais avec des cous très larges des yeux qui font juste
un pli étroit sur la face et des crânes dolichocéphales
rasés de près et des tatouages sur les bras... J’entame la
discussion avec un type... Il me dit que lui et ses potes sont ce
qu’on appelle des hooligans d’une « firm »
de Wolverhampton... Sont venus pour un match contre Charleroi qui se
passait plus tôt dans la journée, juste pour se maraver... Ils sont
retrouvés, disent-ils, à 30 contre 200 et ils leurs ont mis une
raclée aux gars d’en face, aux Belges. Charleroi faut savoir,
c’est racailles et prolétariat francophone comme nulle part
ailleurs dans le monde... Mais que les Anglais aient « gagné »
c’est crédible car pas l’un d’entre eux n’a la moindre
estafilade. Mais pas un d’entre eux non plus ne pèse moins de 90
kilos... Me remémorant la lecture de Tacite et Bède de la journée
il apparaît encore plus clairement que les Anglais sont non des
Bretons mais des Germains qui se sont déplacés. De toute évidence
les hools vivent dans cette « fraternité virile »
typiquement germanique. Originellement les Angles étaient une tribu
germanique stationnée au niveau de Kiel. Ils ont bougés par bateaux
au 1er siècle
ap. JC pour la Northumbrie, région qui court de Hull à Edinburgh
(exactement le périple que j’ai fait en janvier) et se sont
mélangés aux Jutes aux Pictes, aux Saxons et aux Bretons qui
résidaient sur l’île, et plus tard ils ont été rejoints par des
envahisseurs Scandinaves, qui ne sont autres que des Germains eux
aussi. Curieusement ils croyaient en un génie messianique propre à
leur race tout comme les Slaves de Russie en leur temps, plus tard
(Tolstoï croyait à cela). Les Angles se nommaient ainsi car ils
disaient venir d’un « angle » de la Terre et avoir
vocation à se déplacer jusqu’à l’autre « angle ».
L’Angleterre certes... Puis l’Amérique plus tard. Et demain Mars
qui sait ? Les Aryens font ce qu’ils ont toujours fait :
défricher.
Je
bouge ailleurs retrouver le Pélagien et sa nouvelle nana, une
allemande bien élevée bien sous tous rapports. Nous entamons alors
une discussion très correcte sur le hooliganisme, l’esprit
industrieux germain et la grammaire allemande...
Plus
tard j’atterris au fameux bar, la fameuse légende de Bruxelles. Un
verre au comptoir et je deviens plus ou moins la mascotte d’une
bande de français qui se trouve là, branche deux nanas à une table
à qui je raconte une suite de bobards éhontés, comme quoi je suis
barman baby,
et puis anthropologue aussi, que « hey
je dois retourner bosser »,
et me fait brancher par un couple de nanas. Deux « nanas
qui habitent ensemble » et plus si affinités, des gouines on
appelle ça. Ce sont deux flamandes, la vingtaine, toutes en haute
stature et poupins visages et clairs regards, des Aryennes
superbes... Dans les couples de gouines y en a toujours une qui est
entreprenante et l’autre pas. Une « libérée », qui
ici s’appelle Veerle et une « timide », qui
ici s’appelle Céline. C’est toujours intéressant ce genre de
nanas, parce qu’elles sont « pures », elles n’ont pas
été souillés par des bites en principe, et ça c’est beau.
Veerle me dit que Céline m’aime bien, demande si je veux bien
baiser avec elles deux... Bah pour quoi pas, on verra... J’en
reviens pas de plaire à des filles aussi belles. Veerle ne se pose
pas de questions elle, c’est direct la main au paquet et la galoche
et elle me ramènent chez elle avec sa copine. Apparemment elles sont
« mariées » même. On arrive, c’est un appartement
tout blanc et haut de plafond avec du parquet et des appareils
électroniques de partout, deux fours dans la cuisine et du matériel
Apple dans un bureau et un magazine « The Kooples » sur
la table du salon. Mais la télé curieusement c’est pas un écran
plat c’est un « vieil » écran. Les filles sortent des
bières du frigo, mettent de la musique, dehors le jour se lève
déjà. Céline la toute timide, la « qui sait pas » la
« qui veut mais qui est pas sûr » c’est une Agyness
Deyinn qui s’ignore... Ce que j’aime les femmes qui ne savent pas
qu’elles sont belles... Me les chope à tour de rôle sur le canapé
les belles gosses, mais à chaque fois que je suis sur une, la
deuxième finit par se plaindre, à se récriminer, et puis à
déclarer que peut être c’est mauvais pour leur couple... Veux pas
foutre la merde moi...
Me
réveille sur le canapé. Un chat me réveille, elles ont deux chats.
Dimanche 9h30. Gueule de bois, mais tout revient peu à peu.
Qu’est-ce qu’on a fait ? Pas mal de trucs mais on a pas
« baisé » à proprement parler, c’est resté très
correct finalement.
A
côté elles dorment encore les deux filles... Leur laisse un mot sur
une feuille puis me barre sans faire de bruit, à l’église puis
chez moi dormir.
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