Hallal et casher
L’abattage
de bétail français par des « sacrificateurs » affiliés
à des traditions étrangères et disons-le, arriérées, recèle un
sens très fort. Un sens que nous n’avons pas vu faute d’analyser
les situations avec autre chose que la raison raisonnante et qui
comporte je crois 4 aspects.
Un
sens caché
Au
moins une de ces deux religions professe l’interprétation suivante
de la Bible : « Le
peuple de Dieu c’est nous et rien que nous et tous les autres ne
sont pas des humains mais des animaux. Nous sommes issus d’un
peuple qui paissait des troupeaux d’animaux au désert avant de les
égorger au temple en sacrifice pour expier nos fautes par transfert
de culpabilité. Désormais, avec le processus historique, nous ne
paissons plus des troupeaux mais des «nations » que nous avons
le droit de soumettre, tromper et éventuellement livrer au massacre
si nécessaire. »
Voilà
un point de doctrine qu’il faut connaître. Ils appellent ça
pudiquement un commentaire. Ainsi leur cruauté envers les animaux ne
serait que le masque de leur cruauté envers les « non-eux ».
Un
sens symbolique
C’est
le bétail des autres, pas ton bétail à toi gros huileux buté
barbu à pieds plats. Pour élever un seul bœuf ou mouton il a fallu
toute la science, tout le labeur, tous les suicides et tous les
matins gris du paysan français de Lorraine agoni d’injures et
d’indifférence générale. Il a fallu défricher des forêts,
planter des clôtures, tatouer les bêtes, les nourrir et les
vacciner, les rentrer à l’étable et les panser, il a fallu mille
peines et soins chaque jour répétés, un travail dont les sphères
géographiques du hallal et du casher sont très incapables (preuve
en est ces réalisations locales médiocres voire absentes). Ce
travail vaut beaucoup plus que les misérables sept cent euros par
carcasse sèche payés à l’éleveur, argent qui n’est même pas
le produit du travail créateur et du mérite mais l’argent des
impôts des honnêtes gens (gens affiliés ni au hallal ni au
casher).
L’éleveur
construit, le crasseux barbu brouillon détruit. Et paie avec un
argent qui n’est pas le sien. Labeur et soins quotidiens pendant
années contre égorgement et agonie de 15 minutes. « Elever »
contre « abattre ». Quel plus parlant symbole faut-il
d’autre pour réveiller en soi le sens de la justice et de
l’équité ?
Un
sens imagé
Le
progrès technique permet d’étourdir par électrocution l’animal
pour qu’il ne souffre ni ne se débatte lors de la saignée. Les
pensées arriérées s’y refusent en se justifiant par 2
mensonges :
-
« Il
faut que l’animal crée par Dieu pour nous soit en pleine
conscience et santé au moment de l’abattage et que l’on rende
grâce par une formule orale ».
Faux. On rend les grâces avant de manger pas avant de tuer voilà la
vraie Justice au sens religieux du terme. Associer systématiquement
Dieu créateur à la mort et au sang d’autrui, même d’animaux, a
quelque chose de profondément antinomique et malsain.
-
« Il
y a un nerf magique sous la jugulaire qui, sectionné avec l’artère,
anesthésie toute souffrance chez l’animal ».
Ah tiens. Alors pourquoi l’animal se débat-il et respire-t-il
encore jusqu’à 15 minutes après ?
Ainsi
on se sanctifierait par la « pureté » des nourritures
qui entrent dans la bouche ? Le bon sens enseigne exactement le
contraire : on se sépare véritablement
du bas monde corrupteur en gardant pur ce qui sort de la bouche à
savoir les paroles qui ne sont que le produit des pensées intimes.
Voilà la vraie gageure en matière de sainteté. Car combien de
prétendus impeccables dévots* s’enorgueillissent de manger
hallal-casher mais tiennent un langage ordurier, regardent le cul des
filles qui passent et se laissent aller à tous les péchés
(paresse, envie, jalousie etc…). Quel exemple, quelle crédibilité
donnent-ils ?
Dernier
élément révélateur de la crispation sur l’abattage à
la barbare :
est-ce bien là un point si capital de « bien égorger » ?
Est-ce là toute la contribution très primordiale que l’on
souhaite propager? N’y a-t-il pas d’autres propositions plus
positives à émettre pour améliorer sa vie et celle de ses
enfants ? D’autres domaines dans lesquels montrer une
exemplarité morale ?
Derrière
tout ce cinéma il y a surtout la jouissance sadique de donner la
mort légalement, de s’arroger une dérogation spéciale à la
violence et au sang, de répandre une sorte d’avertissement
spectaculaire dans la société, une volonté de siéger et de régner
sur du bétail sans défense bref derrière tout ce cinéma on trouve
ce qu’il y a de plus bas et de lâche en l’homme.
Un
sens littéral
La
proportion d’abattoirs hallal et casher rapportée aux abattoirs
traditionnels est tellement écrasante que les chiffres sont cachés
au grand public.
Il
n’y a pas « le » hallal et « le » casher il
y a des dizaines et dizaines d’abattoirs hallal et casher alors que
cela ne correspond à aucun besoin, à aucune tradition française et
à aucun signe de la plus élémentaire gratitude envers un pays
d’accueil généreux et nourricier.
Sur
ce sujet comme sur tant d’autres (le niveau des impôts par
exemple) il y a simplement trop.
*
La photo a vocation à illustrer la notion de fausse dévotion. Ce
personnage n’est autre que le français converti qui a tenté
d’étrangler un policier qui contrôlait sa femme intégralement
voilée à Trappes et qui a provoqué plusieurs jours d’émeutes
(aucun mort par miracle une fois encore). Stupéfiante capacité
mimétique du type qui a pris non seulement les vêtement mais aussi
l’apparence physique et le même genre de regard haineux que ceux à
qui il veut ressembler. Tout dans les signes extérieurs visibles:
vêtements, bavardage, scandales en public etc…
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