03.04.2009
La
Perle c’est un bar à Paris, bourré de monde en soirée, rien que
des jeunes al’Hammod’. C'est the place al'hammod et c'est juste à
côté de chez moi donc je n'y ai pas coupé.
Comment décrire ce truc? Voilà: Sur un site web qui juge les meilleurs bars de Paris y a quelqu'un qui a mis le commentaire suivant "C'est simple lorsqu'on demande un verre aux serveuses elles nous regardent comme si on était leur ennemi".Avant d’habiter à Paris j’avais lu Dantec. Les TdO. Et je comprenais pas pourquoi il s’acharnait comme ça sur les « artistes new age » et tout. Je me disais que ça n’existe pas, que c’est un défouloir qu’il a inventé. Bah si à la perle ça existe. Franchement faut le voir. C’est la réalisation devant toi des pages de Soral ("les nouvelles bourgeoisies du tertiaire") et Dantec ("les étrons multicolores issus de la non-pensée bourgeoise post-68") pour une fois réunis malgré eux. La Perle c’est le triomphe de American Apparel et de Vice Magazine, les mots me manquent. Une fois un de mes amis était trop ivre et, lassé de devoir attendre son verre au comptoir il a agrippé une serveuse par dessus le comptoir et lui a gueulé comme un perdu "Ecoutez!... On est pas vos ENNEMIS!... D'accord??!..."
Comment décrire ce truc? Voilà: Sur un site web qui juge les meilleurs bars de Paris y a quelqu'un qui a mis le commentaire suivant "C'est simple lorsqu'on demande un verre aux serveuses elles nous regardent comme si on était leur ennemi".Avant d’habiter à Paris j’avais lu Dantec. Les TdO. Et je comprenais pas pourquoi il s’acharnait comme ça sur les « artistes new age » et tout. Je me disais que ça n’existe pas, que c’est un défouloir qu’il a inventé. Bah si à la perle ça existe. Franchement faut le voir. C’est la réalisation devant toi des pages de Soral ("les nouvelles bourgeoisies du tertiaire") et Dantec ("les étrons multicolores issus de la non-pensée bourgeoise post-68") pour une fois réunis malgré eux. La Perle c’est le triomphe de American Apparel et de Vice Magazine, les mots me manquent. Une fois un de mes amis était trop ivre et, lassé de devoir attendre son verre au comptoir il a agrippé une serveuse par dessus le comptoir et lui a gueulé comme un perdu "Ecoutez!... On est pas vos ENNEMIS!... D'accord??!..."
Disons
que ça donne envie de passer en moto, de ralentir et de jeter en
passant sur la foule une capote remplie d’encre noire ficelée à
un pétard « Bison 5 » et de crier un truc mystique
genre « Voilà votre tribut suppôts du diâble!» et là de
mettre les gaz en roue arrière en gueulant un truc de racaille tout
juste acquitté du tribunal « AYA SA MEEEEèèèère… »
comme une traînée de poudre vocale de petit poucet de droite.
Alors
qu’est ce qu’on fout les miens et moi dans ce bar ? Eh bien
c’est à côté et on a rien trouvé de plus socialisant. On
considère ce lieu comme une occasion de rencontre brutale avec le
réel qui nous renforce en tant que combattant nietzschéens yuppies
du tertiaire dont le cœur balance entre les films « Wall
Streets » et « Seul Contre Tous ». Des fois y a des
gens sympas. Des anglaises de Manchester qui croient encore au Paris
de Marcel Proust. Les pauvres. Y a plus Marcel Proust, sweetheart
(pas Monica), y a plus que Thomas N’Gigeol et Laurent Ruquier
désolé. Avec elle on parle de notre jeunesse, des stage
linguistiques à Newcastle-Upon-Tyne, à Stoke-On-Trent, à
Hereford… Ca
les fait marrer… Je leur sors des phrases de This
is England :
« So
I suggest you to take Tweedledum… and Tweedledee… and fuck off
all…If I see you on my strrrrreets again…I’ll
slash you…”
(c’est pile à 1h00 de film) Ca les fait marrer aussi…
Avec l’accent du North-East England et tout. Ensuite
elles rentrent chez elles dans un 2 pièces rue Vieille-Du-Temple et
nous disent de ramener du vin si on veut rentrer aussi mais tout est
fermé il est 2 heure du matin. Alors on se fait claquer la porte au
nez. On attend un peu dans le noir et on pisse sur leur paillasson et
il absorbe entièrement nos pisses de 3 pintes chacune. Et alors on
rentre chez nous et on s’endort.
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