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mardi 18 août 2015

2010/04/25 - J’ai vu finir le monde de nos pères


Et pardon pour la grandiloquence...
La militante anarchiste, la maçonne castratrice seule contre tous les taureaux imbéciles... Ils la voient, les designers pédés les mi-tièdes les mi-mi  les lofteux les chichis, ils la voient les bourgeois adaptés de notre monde ceux qui décident ceux qu’ont du POIDS... Ils voient une femme, la fâmme comprenez-vous, ils la voient femme bafouée femme accablée... mais femme libérée ! Femme debout ! Ah la divine ! Ah la nymphe ! N’a-t-elle pas admirablement rivé son clou au satyre Zemmour ? Dans une corrida ou tourbillonnent futales et jupons, une folle farandole ou la fâmme tout en grâce n’est-ce pas, surpasse le mâle empatté, crispé lourdaud suiveur de valse...
Son aise... Avez-vous vu son aise ? Et vas-y que je me remets la main dans les cheveux... Je les  ai lisses as-tu vu ? Et bleus les yeux tout en aryanisme. C’est moi arya, la mère d’un monde « égalitaire » que j’enfante dans la douleur, peuples libres soutenez moi ! Vite ! Vite ! De partout on se presse ! Soutenons Fourest ! La pauvre femme pulsion de vie, qui donne la vie qui EST la vie, qui n’est que douceur (pour en juger regardez son visage en tous points enfantin, charmant bambin épuré, en un mot : design) la pauvre femme assiégé d’ignobles mâles renifleurs de faiblesse, n’ont-ils donc point de pitié les lâches ? Ah l’immonde Naulleau ! Ah le gargouilleux Zemmour ! Vilains tyrans, les spectateurs jugeront soyez-en sûr ! La démocratie ! L’impeccable recours ! On jugera sur le physique pour commencer et vous le savez ! L’on verra quoi ? D’un côté deux avatars de bestiaire l’un toucan, l’autre porcin... Puis en face la digne gazelle, la femme-fruit la femme-enfant mais très mâture, son regard si doux ses paroles si dures... Accusateurs bien mal vous en a pris, on votera contre, vous êtes finis...
C’est moi Fourest, arya le quatre-vingt-dix-neuvième percentile, je suis au-dessus des besoins du monde de leurs acharnés étripailles qui pour le pétrole qui pour l’étoile de David... Je suis moi Fourest chemin vérité et vie figurez-vous, je suis gouine-immortelle capable de me reproduire par fécondation in vitro par utérus artificiel par adoption homoparentale, monoparentale, a-parentale je fais scandale ! Je choque les bourgeois la vieille France très majoritairement maurassienne, les encroûtés traditionneux mais moi je suis avenir je suis amoûûûr je suis minoritaire mais demain des millions des milliards comme moi précurseuse de courage, là sur le plateau-épicentre des passions face à eux face à elles, je guide je choque je convaincs, on m’admire on me trouve très digne écoutez, on aime mon hu-ma-ni-té...
Avant-gardiste avec un gros sabre d’abordage je défriche grossièrement le chemin là devant, et vous autres peuples enchaînés suivez moi... Ici un frère musulman SCHLAAK je le tranche, applaudissement des anti-frères musulman, là un évêque suspect SCHLAK il est sabré, applaudissement des anti-Eglise, voilà encore un Hassidim SCHLAK y en a plus... Abattre le patriarcat voilà ! Des pères il n’en faut plus ! A bas leur monde ! On veut plus que des queers, des genstils-petits-bi, hey citoyen fais vivre le bi qui est en toi, on veut des beurs-bi-gays, des lesb’-trans-libres, des blacks-bi-yeah allez allez !
Je suis la diviseuse-rassembleuse je suis le Nemesis le Golem exterminateur qui attire tous les votes de sympathie, car je séduis tous les « antis » je suis le média je suis l’intermédiaire par lequel s’accomplit tous les rêves de fermage de clapet de toutes les catégories possibles de toutes les communautés imaginables. Car moi maçonnique- lezbosse je suis au-dessus de tout cela, je volette là-haut dans les nuées maçonniques dans le haut du triangle FLAP-FLAP-FLAP-FLAP courrez courrez vite si vous le pouvez, jamais jamais vous ne m’attraperez ha ha ha... ne suis-je pas divine ? Et mutine ? Et coquine ? Et bien dans ma vie ? ha ha ha, hi hi hi... Et puis, plus haut encore dans le panthéon ne l’oublions pas, c’est l’œil qui nous regarde, l’œil de bronze la folle-du-cul « l’habité » Ruquier qui agite sans en avoir l’air les passions, ici l’air de rien qui pète un peu sur les braises, là s’emploie à les éteindre un peu... Il est plus que jamais l’homme de derrière, le marionnettiste exciteurs de débats exciteur de sentiments bas, pour qu’on zappe pas pour qu’on s’énerve pour qu’on jouisse s’il le faut mais toujours par son canal son tunnel son programme, là dans les animés tréfonds merdeux  de l’infatigable pédé Ruquier.
Ruqier-Fourest le couple gagnant. Ignorant tous les petits combats d’arrière garde je tranche dans le vif de sujet... La virilité ? Un fantasme un jeu sur-joué des mâles sentant poindre des élans pédés. Y a pas de virilité à la base ! Que des pédés ! Et en fait les non-pédés se livrent à un quotidien épuisant déni, ils compensent par une sublimation du pathos en pénétrant les femmes mais en fait ils cherchent dans la femme ce moi-miroir qu’ils voudraient être tout en le délégant à l’autre, symptôme pervers du lâche qui se défausse et qui... Si si c’est ça !
Les ravis cocus ces molto contente, ils ne voient pas l’enjeu ils ne s’en font pas eux, c’est les jeux du cirque pour eux, dans la fosse c’est pas leur minet qu’est supplicié... Alors pouce levé, pouce baissé... Ils verront bien... Ils regardent, ils jugent... Peuple citoyen, démocratie, décisions de mort dont personne n’est responsable à lui seul... Mmh qu’il fait beau être assis sur ce coussin, celui du spectateur désengagé, celui qu’a du recul qu’a du jugement... On s’étripe pour toi citoyen ! Puisses-tu du sang des innocents être diverti un instant. Admirable Berling ! « Elle est violente mais pas méprisante » qu’y dit. Merci de rétablir la balance, impeccable Tsedikim. Mais elle n’avait point besoin de toi. De sa voix claire elle interrompt, elle coupe elle castre, d’attaques impétueuses en stoppages d’offensives « attendez vous pouvez vous calmer cinq minutes ? ». La divine Athéna ! La repousseuse de Perses !
Je ne suis pas un danger assure-t-elle... Je suis la vie clame la mort, je suis l’humanité clame l’Unimonde Humain. Insensible triomphante maîtresse sur laquelle la critique n’a pas de prise, sur laquelle le défaut n’existe pas... quand même elle a le front bas. Agaçante validité des préjugés ancestraux (nous avons déjà évoqué le problème du front bas précédemment). Vraiment les Grecs, ces sages antiques avaient raison de cantonner les femmes au gynécée, que ne voit-on aujourd’hui par légions entières des Fourest enfiévrées se répandre en paroles comme autant de compensations hystériques d’une bite absente, nous faire force leçons interminables sur ce ton monocorde car tranquille, des sapeurs de bâtisse qui ont comme la mort,  tout leur temps.

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