Ce que l’on ne voit pas
On
ne peut pas voir ce qui est absent. Cependant certaines absences sont
flagrantes.
L’absence
d’à priori haineux contre Obama
Rappelons
nous quelles haines a pu suscité la personne de George Bush à la
simple vue de son visage, quels préjugés se sont libérés, quelles
vitupérations absolument déchaînées se sont exprimées 24/24h
sans le moindre risque de rappel à l’ordre « républicain »
durant ses 8 années de présidence. Tous les médias, tous les
porte-voix jusqu’au plus insignifiant bénéficiaire de temps de
parole sur une radio départementale étaient tous parfaitement
d’accord sur la doctrine suivante: Bush est un sale blanc
alcoolique du plus pur cliché texan lâche et ignare et raciste et
sale blanc qui aime les armes et qui est chrétien et qui est riche
et qui vient de la campagne profonde et qui a causé la guerre en
Irak et sans doute le 11 Septembre aussi tout ça pour manipuler
l’opinion. Sous prétexte d’attaquer George Bush il fallait
achever d’établir comme disent les vigilants, un « climat de
haine », basé sur « des préjugés d’ignorants »,
« déchaîner la parole de haine ». Jamais ces slogans
n’ont été aussi avérés que pendant les années 2000-2008
préparatoires au Golem Obama mais jamais ils n’ont été aussi peu
prononcés, très étrangement. Pourquoi? Parce que les « créas »
qui ont inventé ces slogans haïssent les Blancs et ne jouissent
jamais autant qu’en voyant ces derniers bouffés de quelque manière
que cela soit.
Mot
d’ordre d’hier: Bush doit être a priori haï. Mot d’ordre
actuel: Obama doit être à priori aimé.
C’est
là qu’apparaît en pleine lumière toute la lâcheté, toute la
mauvaise foi, toute la haine stupide, toute l’indignation sélective
des « indignés », des « peutt-peutt », ce
truc de la « saine colère » de toute la race des
introvertis qui se mettent à parler fort lorsqu’ils sont en meute.
« Une
telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique
démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une
perversion mutilante que rien ne saurait expliquer , sinon que les
temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin
s’accomplit. »
Cette
phrase de Céline est souvent citée dans des articles pour illustrer
l’indignation sélective dans un fait d’actualité. Mais très
peu de gens savent quel est le contexte originel de cette phrase ni
de quelle « perversion »
il s’agissait précisément.
S’il
y avait dans le monde blanc autre chose que 95% de perversion
mutilante que rien ne saurait expliquer,
le travail d’enquête honnête sur Obama serait fait depuis
longtemps. Et l’on aurait découvert qu’il est un parvenu fils de
riche, le stéréotype même du privilégié pistonné qui a
bénéficié non seulement de ses appuis d’Harvard mais de toute la
« connerie » blanche anti-blanc, qu’il a été poussé
par cette récente étrange tendance américaine à vouloir tout
étatiser, et que les gens qui sont allé le chercher en Arizona et
ont déversé autant de millions de dollars dans chacune de ses
campagnes ne sont pas exactement des enfants de choeur amis du
glorieux peuple noir. L’absence d’à priori haineux envers un
président des Etats-Unis est un silence qui dit tout.
L’absence
de vigilance des vigilants
On
connaît bien ces vigilants revendiqués, ces observatoires, ces
bureaux de vigilance, ces ligues et ces conseils toujours à l’affût
de « la parole de haine », prompts à s’inquiéter
comme ils disent d’un « climat malsain », et dont
l’acuité qu’ils ont juré universelle s’exerce pourtant
uniquement en faveur du petit pré carré qu’ils occupent, et
uniquement contre les souchiens qui les y accueillent. Leurs textes
sacrés professent le racisme le plus absolu, mais ils se réclament
publiquement d’un antiracisme qui a systématiquement pour
seule expression d’opprimer les Blancs qui les logent et
les nourrissent grassement. L’autocritique? L’humilité?
L’authentique « questionnement »? Ils ne connaissent
pas. Aaron Lopez? Samuel Süss Oppenheimer? Stavisky? Des innocents
qui se sont fait choper injustement voyons. Des boucs émissaires,
des victimes de préjugés, et d’ailleurs leurs pages Wikipédia
trafiquées en témoignent hautement. Les vigilants ont compris que
pour exister chez les Blancs chrétiens il fallait mimer la victime à
dédommager et effacer toutes les traces de crimes. Ainsi combien de
milliers de fois par jour chaque article de journal, chaque
publicité, chaque film, chaque temps de cerveau disponible grand
public est-il truffé de ces filaments de bave enjoliveuse
et effaceuse… Le champ de vision est rempli de ces trucages.
Là
encore, « l’hébétude
fantastique »
maintient les gens dans l’ignorance et l’anesthésie. Ils ne
se rendent même plus compte qu’ils se font égorger et détrousser.
Ils voient juste des monsieur Sibony, des monsieur Yzraahck, des
monsieur Attali qui ont certes des têtes bizarres et des expressions
alambiquées mais ils ne perçoivent pas à quel point chaque mot,
chaque initiative de ces gnomes est systématiquement tourné contre
eux. Alors ça passe. Alors tant pis. L’immigration? La
responsabilité de l’esclavage? La dette? L’insécurité? Le
trafic de shit? L’étatisme? Tout cela n’est pas une menace
directe dit l’imbécile, et il n’y a pas de responsable ce serait
trop facile, « j’ai encore mon libre-arbitre », « je
ne vois pourquoi… », « je sais ceci… » etc…
Les
vigilants sont les pires menteurs parce qu’ils sont conscients de
ce qu’ils taisent et du rétablissement de balance qu’ils
pourraient accomplir s’ils parlaient. Leur fulgurance à
percevoir les menaces à l’horizon ajoutée à leur haine
extraordinaire des Blancs (cf certains textes traduits de l’hébreu
à propos de « Edom ») les fait beugler des mensonges et
taire les vérités. Voilà leur énorme responsabilité dans les
drames qui se jouent actuellement en France.
En
2010 ils commencent à grommeler enfin un tout petit peu sur le
racisme anti-blanc? Oh la belle escroquerie. Alors que la haine
anti-blanc est le soubassement qui préside à toutes les
constructions mentales et sociales depuis les années 80, et même
depuis 1968, depuis 1962, depuis les fameuses « années 30″
(une époque méconnue ou la « haine » n’était pas
toujours exactement du côté que l’on croit) et qu’ils le savent
très bien. En quoi consiste leur autocritique sur ce sujet?
Bredouiller rapidement comme Julien Dray ou comme Jakubowitz qu’ils
« appartiennent à une génération qui s’est peut-être
trompé sur le racisme »? Ecrire comme Goldnadel un livre de
« réflexion sur la question blanche » pour dire en 200
pages et 22 euros des évidences que son sérail interdit à Monsieur
Dubois de seulement chuchoter? Allons allons messieurs les
vigilants, ce qu’il faut faire vous le savez très bien. Il suffit
en interne de vous passer le mot.
L’esclavage?
Depuis combien d’années ils nous font chier les vigilants avec
l’esclavage? Oubliant volontairement de dire que
c’est précisément l’Eglise honnie qui a interdit
cette pratique et ce commerce, y compris aux ancêtres omniscients
dont les vigilants se réclament. Oubliant de dire que les cités
pirates comme Alger ont vécu de ce commerce pendant des siècles, et
idem les muslims et idem les Ashanti et autres tribus d’Afrique de
l’ouest. Que l’une des premières « syna » des USA
située à Newport Rhode Island s’est élevée dans
un contexte plutôt étrange,
qu’un certain Aaron Lopez qui a quand même fini par se faire
choper (le bouc-émissaire qui cache la forêt) possédait du mot
même de ses défenseurs « seulement » 20 bateaux
d’esclaves, que les marins misérables opérants sur les slave
ships étaient
peut-être des souchiens blancs chrétiens mais que les armateurs de
ces bateaux n’étaient pas exactement des sédévacantistes wallons
etc…
Tous
les sujets dangereux lorsqu’on les examine bien, apportent les
mêmes surprises désagréables : qui et où sont les gens qui
produisent la pornographie (cf ceci et
les organigrammes des studios Evil
Angel, Redlight, Vivid…),
qui et où sont les gens qui dirigent les grands trafics de drogue
(cf les récentes affaires Elmaleh et Afflelou),
quelles sont les raisons
profondes de
la persistance des « pompes aspirantes » de l’immigration
de masse, qui finance et entretient les structures créatrices de ce
climat malsain d’avortement, de divorce et
d’infécondité, de chômage et de fiscalité délirante rebaptisé
« crise » que personne n’arrive à s’expliquer?
« une
perversion mutilante que rien ne saurait expliquer »
D’autres
sujets? Allez : le gender d’ou
ça vient? Arnaquer les pauvres avec le microcrédit de Planet
Finance ça en est où? Les pressions à l’oeuvre pour supprimer
les noms de famille et transformer les patronymes de l’état-civil?
Le mot d’ordre passé contre les dead
white men qui
n’est ni plus ni moins que la volonté de détruire sciemment une
culture?
Allons
messieurs les vigilants vos trompes renifleuses n’auraient-elles
donc pas détecté tous ces « relents nauséabonds »?
Toute cette « montée de l’immonde »? Votre silence
participerait-il sciemment d’un « assassinat de la mémoire »
du peuple qui vous accueille avec tant de bonté? Où est passé
votre « suivi attentif des questions de société »
d’habitude si consciencieux, si vigilant?
La
vérité: les vigilants SAVENT très bien et leur inaction est non
seulement voulue mais complice.
Charles
Péguy, que les vigilants aiment tant citer, a écrit ceci dans son
livre sur Jeanne d’Arc: « Complice,
complice, c’est autant dire auteur. Celui qui laisse faire est
comme celui qui fait faire. C’est tout un. Ça va ensemble. Et
celui qui laisse faire et celui qui fait faire ensemble, c’est
comme celui qui fait, c’est autant que celui qui fait. »
L’absence
de parti économiquement libéral
On
a dit tout et n’importe quoi sur une « crise » qui
secouerait le monde depuis environ 2008. Or si nous faisons
marcher notre mémoire nous n’avons entendu parler QUE de
« crise » depuis notre petite enfance. En 1991 c’était
déjà la crise. En 1995 aussi. Tout le temps.
Mais
concrètement de quelle crise s’agit-il? Au moindre rayon de soleil
les terrasses de café ne sont-elles pas bondées de
population très à même de payer 3,50€ un tout petit coca-cola?
Cette abondance ne correspond en rien à la définition d’une
crise. Les vêtements, les équipements électroniques des voitures,
les supports média, les transports et cent autres industries
proposent chaque jour toujours plus de nouveautés et
d’améliorations. Tout le monde bouffe, boit, ronronne, jacasse
autant qu’il veut. Non il n’y a pas de crise.
Ce
qu’il y a c’est un boursouflement lent de l’État même
aux Etats-unis et au Royaume-Uni, même à Singapour et à Hong Kong,
même dans les pays de tradition économique libérale. La spoliation
des revenus augmente partout de façon invisible, prenant différents
masques: impôts, taxes (dont la fameuse arnaque
de la taxe carbone,
pratiquée une fois n’est pas coutume, par des gens intitulés
« Sakoun » et « Azraa »), amendes,
commissions, franchises, abonnements qui appauvrissent les
gens honnêtes, font stagner les classes moyennes et monter aux
dépens de ces derniers un inépuisable réservoir de
sous-prolétariat immigré, rendant la vie impossible au jeune
diplômé souchien. Le boursouflement de l’Etat est sans doute
proportionnel à l’augmentation de la population et surtout à
l’explosion de la part la plus parasitaire de la population (cas
typique: la France). L’explication détaillée de cette tectonique
des plaques se trouve chez Ayn Rand et chez tous les auteurs qui ont
identifié la dualité radicale qui sépare les producteurs des
parasites dans une société.
Il
n’existe pas un seul parti politique pour dire une parole de bon
sens à savoir ceci: «Votez
pour moi et je ne gouvernerai pas, je supprimerai 75% des très
coûteux conseils départementaux, régionaux, sénats et parlements,
abolirai les taxes, les subventions et les dépenses et limiterai
l’Etat aux strictes fonctions régaliennes, ainsi 20% d’impôts
maximum suffiront à le financer. Pour tout le reste débrouillez
vous avec le marché et menez votre vie sans l’Etat« . Voilà
exactement le seul programme valable. Tout parti politique qui
professe autre chose que 20% d’impôt signe une déclaration de
foutage de gueule.
Or
l’intégralité du paysage politique français de l’extrême
gauche à l’extrême droite, des lobbys jusqu’aux plus infimes
dissidents, des pro-trucs aux anti-machins, des diplômés d’ESC
aux licenciés d’agriculture durable sont absolument tous d’accord
sur au moins une chose: le poncif keynésien il-faut-re-dis-tri-buer.
Ainsi il n’y aurait pas encore assez d’Etat dans nos vies. 75%
d’impôts ce n’est pas assez il faut payer plus disent-ils tous
en substance.
L’absence
de parti économiquement libéral révèle la pauvreté des choix qui
s’offrent à l’électeur. Il est très normal de ne se sentir
représenté par aucun parti puisqu’ils disent tous à peu près la
même chose sur le seul sujet qui légitime leur existence en tant
que parti: l’argent des électeurs. Je ne sais plus quel auteur
disait que si un élu parle d’autre chose que d’argent à la
population c’est qu’il se fout du monde.
Le
débat économique est rendu aussi pauvre et caricatural parce que
les seuls (ou presque) qui militent pour des allègements fiscaux
sont ceux qui y ont intérêt parce qu’ils ont de la thune. Or dans
la pratique concrète il est dans l’intérêt d’un ouvrier en
isolation dans le BTP de vivre dans une société économiquement
libérale: perception d’un fixe + d’un pourcentage au mérite,
primes défiscalisées, facilité à créer sa propre entreprise
après quelques années d’expérience… Il en va de même avec le
fameux « combat monarchiste »: c’est dans l’intérêt
du petit peuple d’avoir un monarque héréditaire qui fait
l’arbitre entre la droite et la gauche pour freiner la gabegie, les
gaspillages et les haines civiles stupides, davantage que dans
l’intérêt d’une noblesse lettrée.
Mais
voilà tout est tordu: libéral = gros con de droite riche ; royco =
vieil aristo « rendez-nous les bijoux ».
Dans
un système économiquement libéral le parasitisme est puni de
disette, l’immigration de masse acculée au travail honnête ou au
retour au bled, l’honnête homme est facilité dans toutes ses
entreprises, la société tend comme par miracle vers un
assainissement moral général.
Qu’est-ce
qu’un système économiquement libéral? C’est les impôts à 20%
maximum pour payer les seules activités de police, justice et
voirie. Tout le reste est du ressort de l’initiative privée, tout.
L’absence
de travail d’enquête utile dans les grands médias
Si
les journalistes d’investigation faisaient leur travail honnêtement
ils emploieraient tous les moyens à leur disposition (comparaisons
d’archives, infiltration, appels téléphoniques sous une fausse
identité, film en caméra cachée….) pour faire connaître les
scandales véritables que sont le gaspillage d’argent public dans
des subventions absurdes et des arnaques mafieuses, le risque
judiciaire zéro encouru par toutes sortes de racailles et de
détraqués lorsqu’ils se font attraper, l’abîme du système
scolaire et universitaire, les pistons communautaires qui prévalent
systématiquement pour obtenir un emploi motivant, le prix des loyers
pratiqués pour des logements misérables… Entre autre. Tout ce
travail là n’est pas fait. Lorsqu’il est à peine effleuré
c’est pour désigner comme responsable le Blanc
seul, et identifié comme tel. La quintessence de cette lâcheté du
journalisme d’investigation étant incarné le plus parfaitement
par John-Paul Lepers.
L’absence
d’initiative patriote
En
Janvier de cette année un mini-scandale permettait de mettre à jour
une fois encore la sieste des honnêtes gens. Avec le seul bluff de
l’appel anonyme, les gens du site violvocal.com ont révélé
publiquement le casier judiciaire de certains rappeurs connus en les
demandant à des commissariats de police. Il suffisait d’y
penser. Mais pourquoi ce n’est pas un putain de natio, de royco, ou
simplement d’honnête patriote qui a des relais dans la police qui
y a pensé avant?? Mais quel est le chloroforme que respire ce monde?
Il suffisait d’y penser… Un tout petit peu de culot et de
volonté. Le résultat est assez grandiose : qu’un petit enculé de
racaille qui jouait l’insolent insulteur se retrouve brutalement
marqué du sceau des crimes qu’il se gardait bien de confesser
(attouchements sexuels sur mineure) c’est absolument formidable.
C’est ça la Justice, c’est ça la vraie charité: relever les
opprimés et abaisser les ordures.
Des
centaines d’autres petites initiatives faciles attendent
en sommeil qu’on les découvre. Elles attendent pour exister une
bonne volonté gratuite et authentiquement charitable.
Quel
soulagement lorsque les faits confirment l’intuition, quel
rétablissement admirable, quel juste nettoyage que de pouvoir dire
« La
Fouine? Mais c’est un pointeur qui tripote des mineures! ».
Allez
une autre juste pour la forme, un petit « le saviez-vous? ».
Saviez-vous que Martin Luther King avait pour hobby de donner
rendez-vous à des prostituées pour les frapper et les fouetter?
Mais ce n’est pas marqué dans sa fiche Wikipédia.
Si
une bonne âme qui dispose des relais nécessaires voulait
bien fouiller un tout petit peu dans la vie de Jacques Attali et de
certaines idoles en forme de gargouille qui vivent sur le dos des
Français (au hasard Benzema, Arcizet, Askolovitch, Sibony, Noiriel
etc…) il exaucerait à lui seul des millions de prières,
neutraliserait le salopard (illustration: Strauss-Kahn a cessé de
pavoiser) et contribuerait selon la formule, à un monde meilleur.
Occuper ce qui est absent, redresser ce qui est tordu, laver ce qui
est souillé, réchauffer ce qui est froid…
L’absence
de mouches sur les caricatures de racailles
Quelle
tiédeur dans la lutte contre les racailles… Les racailles méritent
une haine pure, totale, déchaînée, infatigable. Or ni Plantu ni
aucun dessinateur mainstream ne s’y est attelé correctement mais
en plus les rares qui s’y risquent le font avec une
retenue très précautionneuse.
L’absence
de « méchant » crédible dans les films
Le
« méchant » universellement accepté a le physique
de Willem
Dafoe.
Un bon aryen bien typique à qui l’on fait froncer les sourcils et
relever les babines. Mais dans la vie de tous les jours les méchants
n’ont pas du tout cette tête là. Ils ont la
tête de ce qu’ils sont.
Leur aspect crépu, rêche, huileux, leurs airs canaille, babouin,
cireux coïncident avec leurs oeuvres. Toute la vie vécue
concrètement nous apprend qu’il faut se fier aux apparences.
Il
faudrait un livre pour détailler l’évolution physique du
personnage du gentil et du personnage du méchant dans les films pour
grand public depuis les années 50. Le glissement est observable avec
un acteur peu connu : Ryan
Philippe.
Son physique l’aurait désigné dans les années 50 pour des rôles
à la James Dean. Or depuis le début de sa carrière il n’a eu que
des rôles d’imbécile, de cocu grotesque, d’incapable.
Il
faut mettre pour bien la voir, cette disparité en perspective avec
les rôles toujours plus valorisants occupés au fur et à mesure de
leur carrière par des acteurs comme Denzel Washington et surtout
comme Danny
Trejo et Don
Cheadle qui
représentent quand même, pardon, les caricatures physiques de
l’égorgeur et du singe. Que de tels monstres puissent incarner le
gars sympathique et victime de préjugés indus est très révélateur
du « climat » actuel.
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