01.04.2009
Je
traverse Paris à pied, les 9e, 10e et
3e arrondissements. Tous les trottoirs sans
exceptions sont dégueulasses couverts de pisse de mégots, de traces
de chewing-gum, tout est gris, à refaire, en chantier, approximatif,
partout des boutiques misérables, mais comment je m’interroge, des
gens peuvent-ils travailler enfermés dans des endroits pareils à
gagner un maigre salaire ? Enormément de noirédarabes,
énormément. Avec des femmes blanches, ou en train de boire des
bières sur un banc, ou en train de bouffer au macdo, ou dans un
range rover en train de klaxonner. Ils nous poussent dehors, ils vont
nous remplacer et prendre « nos » femmes. On le sait très
bien. Je croise une femme blanche avec un gamin dans un landau. C’est
pas un métis, c’est un blond aux yeux bleus. Pauvre gosse, si il
savait dans quel monde il va grandir. Passe une bande de jeunes noirs
qui semblent sortir du lycée, ils mesurent tous plus de 1m80 avec
des larges épaules. Je sais pas ou ils ont chopés ces caractères
en tout cas ils sont bien supérieurs au commun des Blancs de ce
pays. Toutes ces histoires de tolérance envers les Noirs c’est des
foutaises. La vérité c’est que la très grande majorité des
Blancs ont peur de la très grande majorité des Noirs alors ils
s’accrochent à cette idée de tolérance. Les filles le sentent
ça, elles ne sont pas dupes on ne peut pas les tromper là-dessus.
Elles sentent que les Blancs ont peur, qu’ils vont être écrasés,
alors elles choisissent le côté de la conservation, le côté de la
vie, le côté des vainqueurs. Elles se fichent bien de la morale,
elles anticipent.
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