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mardi 18 août 2015

17/03/10 - Multiculturel


 « On ne saurait tolérer la parole raciste car celle-ci est une parole qui exclut ».
Cimade, Halde, Mrap, Cogip, ils y vont tous de ce couplet, de ces phrases automatiques pour discours solennel, depuis Ruquier en robe du dimanche au proviseur du collège Paul Eluard le lendemain du meurtre d’Ibrahim Ali en 1995.
« Le racisme est la lutte pour le vagin des jeunes femmes » écrit quant à lui Houellebecq, et cette vérité immanente, nous le croyons,  se joue du débat public.
Dans cette lutte, les Blancs adoptent généralement une attitude cohérente avec leurs gènes récessifs : ils quittent la cité, ils se barrent, ils se « referment sur eux-même ». Instinct de conservation.
Les non-Blancs eux, se déploient, investissent l’espace vide, cherchent à déborder sur la couleur de l’autre. Des « conquérants ? ». L’idée de conquérant appellant davantage l’image d’un drakkar vent arrière que celle d’un ferry subventionné, nous dirons qu’ils sont plutôt des “Naturels” agissant de façon cohérente avec l’axiome « la nature a horreur du vide ».
 
Pour faire du Alain Soral, l’on dira que l’antiracisme des Blancs est la condition objective pour que le racisme des non-Blancs puissent s’exprimer efficacement. D’un côté les Blancs antiracistes disent « il faut s’ouvrir se mélanger », de l’autre côté les non-Blancs racistes disent « faut leur baiser leurs meufs qui sont trop bonnes à ces fissdeput’ ». Leur racisme à eux n’est pas une parole qui exclut mais une parole qui inclut, ainsi leur racisme a vocation à rester parfaitement impuni.
Que les WASP d’Amérique deviennent minoritaires presque en même temps que l’élection de leur premier président non-Blanc n’aura échappé à personne. Et l’on ne s’étalera pas sur « Obama le métis ». Le personnage est la preuve vivante que le métissage est une affaire de paternité et seulement de paternité. Celle-ci donne l’apparence physique, le patronyme, et l’identité ethnique de l’individu dans le monde. Bien qu’ayant été élevé uniquement par sa famille blanche Barrack Hussein est poussé presque instinctivement à s’affirmer comme Noir, chose qu’il explique clairement dans son livre « Les rêves de mon père ».
D’autres exemples ? Les cas de métis connus comme Marie N’diaye, Booba, Dieudonné, Disiz la peste, Yannick Noah, Harlem Désir enfoncent le clou : homme noir + femme blanche = enfant « à fond pour les Noirs contre les Blancs». Simplification à deux balles ? Peut être mais c’est ainsi, et l’identité d’un enfant, tout comme celle d’une société, ne peut pas être multiculturelle. Un choix se fait, un plébiscite que la nature semble orienter systématiquement vers l’identité du père. Il n’est pas un seul de ces glorieux métis pour montrer autre chose envers la France terre et vagin d’accueil, qu’une forcenée ingratitude elle-même recouverte de mauvaise foi « c’est pas la France le problème c’est Sarkozy ». Ils n’acceptent la francitude et la blancheur que si totalement livrées sans défense à l’ethnie de leurs pères.
 
Alors tu m’étonnes que quand les blédards débarquent chez les Blancs ils font les yeux ronds. La magnifique aubaine !… Regarde ça frère à perte de vue des imbéciles tolérants, à perte de vue leurs femmes les plus belles du monde les plus accomplies porteuses de santé… et les nôtres en backup en cas de râteau, et voilées, réservées pour nous. RIEN A PERDRE. Le déracinement, le mal du bled mon cul… Le bled c’est pas l’Atlantide… Ca l’était peut être du temps de Carthage et de Saint-Augustin, mais il y a eu quelques invasions apporteuses de désert depuis. Sait-on les trésors d’architecture qui recouvraient l’Algérie sous l’antiquité ? Des colonnes grecques en marbre blancs comme des Parthénon du Djurdjura… A croire si l’on adopte un point de vue « macro-chronologique » que l’humanité s’enlaidit et s’uniformise, se nivelle au diapason des phénotypes les plus laids, des mentalités les moins innovantes, que « c’était mieux avant » puisqu’il y a eu une déperdition du génie en chemin. Difficile de croire à des lendemains meilleurs parfois. C’est ça le problème, cette impression de déclin objectif, couvert par toutes sortes de mensonges révoltants « s’ouvrir aux nouveaux arrivants », le métissage comme alternative à la consanguinité. Cette lecture imbécile. Plus c’est gros plus ça passe le mensonge. Car rien de plus consanguin que les Africains chez qui le mariage entre cousins est chose inhérente à la culture. Rien de plus pauvre, de moins « diversifié » que ces gammes chromatiques uniformes. A la lumière du visage d’une Emilie Dequenne toute en nuances multicolores le mensonge paraît au grand jour : ce sont eux qui ont besoin de nous pour ne pas sombrer dans la consanguinité, pour « s’enrichir ». Ils en ont besoin à peu près autant que la Chine a besoin de pétrole. Ce sont eux qui sont uniformes, arriérés, fermés, qui sentent le renfermé, qui en hoquètent de rage de cet encrottement. « Marine viens chez nous c’est coloré c’est jovial » s’écrie Diam’s sur un ton de Cruella velue et charmeuse. « Ce temps est celui des substitutions : chaque chose est remplacée pas son faux » lui répond Drieu.
Blackblanbeur c’est absurde. La société multiculturelle ne peut pas être linéaire elle ne peut être qu’un processus dynamique. Blackblanbeur c’est le temps qu’il reste avant Blackmétisbeur et avant Blackbeur. Connaissez-vous l’histoire d’Haïti ? C’est une leçon de l’histoire pour apprendre ce qui se passe lorsque les Blancs perdent. Il s’est passé que les hommes blancs ont été exterminés et leurs femmes violées mais laissées en vie. Sont nés des métis. Par la suite ces métis ont développés des capacités surprenantes par rapport aux Noirs qui eux constituaient la majorité de la population. Les métis formaient alors la classe dominante. Les métis ont tous été massacrés avant qu’Haïti ne rentre dans le vingtième siècle.
Simplifions outrageusement : Après le blanc il y a le gris et après le noir il n’y a que le noir. Comme une bobine de film qui arrive en fin de course et qui tourne à vide parce qu’elle a bouffé toute la pellicule.
 
Certains individus issus de peuples singuliers savent très bien de quoi je veux parler. On fait de très intéressantes rencontres chez les Serbes chez les Libanais et chez les Araméens, peuples spoliés s’il en est. Pour avoir eu une copine serbe, des collègues de travail libanais chrétiens et résider non loin d’un bar fréquenté par des Araméens nous pouvons dire qu’à eux il est n’est pas possible de faire le coup du « multiculturel » pour justifier de les vampiriser. Ils savent que le métissage, que la coexistence pacifique et toutes ces choses portent un autre nom. Celui de « guerre des berceaux », même de « guerre par le ventre » si l’on est un peu vicieux. Qu’il faut engendrer pour exister dans le monde, à la manière de ces Hassidim qui font des enfants pour Israël, de ces catholiques qui prient la nuit entière de la naissance de leur premier fils, qu’il ne faut pas déconner avec son mariage ce genre de choses…

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