Elles
courent altières toujours
Pour
monter dans un train
Et
traînent une valise, une main d’homme
Comme
un petit chien
Qui
sont-elles ou vont-elles
Je
ne saurai jamais
Sur
une affiche les Accor hotels
Promettent
un certain rabais
Déployée
santé des jeunes Lyonnes
Promesses
tenues d’une dynastie éteinte
La
France ainsi parée encore rayonne
D’un
blanc manteau d’exquises teintes
Le
fin nez droit des filles sages
Hérité
d’empires de mille ans d’âges
Comme
une étrave de trirène légère
Eperonne
lentement ma poussive galère
Et
leurs jambes dessinées au fusain
Portent
un buste signé Le Titien
Charmantes
d’à côté que ne sont-elles
A
poser nymphes pour American Apparel
Des
affolantes jeunes filles faire le froid examen
Au
tendons de leurs chevilles passer la main
A
leur plat nombril, à leurs glabres perspectives
Pour
constater l’évidence : cette avance objective
Qu’elles
détiennent sur le commun des terriennes
On
les appelle blanches je les sais aryennes
Leurs
jambes gainées de noirs leggins
Pourraient
ne jamais toucher terre
C’est
pourquoi les blanches hermines
Se
chassent dans la stratosphère
Pour
les cueillir au bonhomme il faut
Argent
et beauté, spatial vaisseau
Figures
nuptiales coûteuses en kérosène
Affaire
d’un jour un mois d'une vie même
Et
ces traînées de fumée dans le ciel
Témoignent
de l’âpreté du combat concurrentiel
Il
n’est point de paisible amour des filles de ces sphères
Il
est un permanent tourment à vitesse de croisière
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