Il ne se passe tellement
rien dans ce paysage intellectuel FR que le moindre billet un tout
petit peu pertinent peut se retrouver vite sous le feu des
projecteurs ou plutôt sous le halo des bougies, par défaut. L’autre
jour j’avais la surprise d’entendre un très éminent bonhomme
sur une radio dire que son blog préféré était celui-ci. Je parie
que certains gros porcs à tête de porc viennent aussi par là avec
« ces yeux qui épient ». Il n’y a plus « Subversiv », Costes
est muet, les gars de Cancer! et Tsim-Tsoum idem, Surlering calme
plat bref y a plus tchi du tout c’est simple. Comme on se fait
chier c’est pas Dieu possible. Moi je rêvais de cent Edouard Baer
pour remplacer un seul Jacques François mort, lui même légion pour
remplacer un Léon Daudet ou Edmond Rostand. On se fait CHIER quoi à
moins d’être assez épais pour trouver bonne la merde mainstream.
Fins esprits où êtes-vous? Allez y a bien comme ça des Luchini,
Gaspard Noé vite fait qui font plaisir une fois tous les dix ans.
Mais pas de quoi renvoyer les cloportes d’ESC à ce qu’ils sont
et propager cette impulsion d’esprit impétueux, fort, qui danse en
équilibre, ce truc insaisissable.
Quand ma grand-mère
Jeanne est morte il a fallu prendre le train pour Paris. Décès +
Paris c’était une combinaison de choses très énervantes. Trajet
donc passé à boire des bières et à faire chier le monde et
notamment un genre de fonctionnaire moisi à qui je voulais
particulièrement faire comprendre cétékilboss et lui racketter son
fric. Souvenirs alcoolisés embrouillés cependant à la gare j’ai
le souvenir d’un pédé arabe jeune alpagué de force : « mec tu
connais CITEBEUR dis? ». D’abord il a nié, à la troisième fois
il a avoué, oui il connaissait. Ah l’infâme. Et puis il a barré
de trouille dans les escaliers parce que j’étais bien taré je
crois. J’ai coursé le fonctionnaire jusque dehors la gare, jusqu’à
un arrêt de bus. Il faisait nuit, tous les éclairages me semblaient
multicolores pleins d’appels palpitants et de promesses comme quand
j’avais 17 ans. Le type il faisait le bonhomme quand même il faut
reconnaître, parfois il se retournait excédé il essayait un coup
de pied dans le tibia. Son bus est arrivé à la volée, de mon
souvenir il est monté sans payer dedans en marche comme les GI’s
au Vietnam dans les hélicoptères comme ça d’un saut et la porte
automatique s’est refermé sur mes tambourinages, le moteur a
vrombit la machine a pris de la vitesse, impossible de la rattraper
bientôt j’étais plus qu’au niveau de la porte arrière j’ai
balancé la canette de Jupiler dans la vitre. Suis retourné dans la
gare mais y avait plus rien à gratter. Le lendemain à l’office
une hystérique mariée à escrochu a dit au micro que Jeanne, «
femme de gauche » était ceci et puis cela, enfin n’importe quoi.
Ferme ta gueule sale
grosse putain
Bouche pincée tu ne sais
pas tu ne randonnes pas à pied comme moi sur un faux-plat tu n’as
pas reçu en cheval de troie dans le sang la haine raciste à mort de
ce monde contre le gène blanc répandu dans le monde non-blanc et
son amour éperdu pour le gène non-blanc répandu dans le monde
blanc. Viré de tous les jobs et de tous les pays, jamais aucun
avocat aucun défenseur toi aussi tu deviendrais fou. Tu te mettrais
à crier tu perdrais toute ta bouche pincée tu retournerais tous les
bouquins tous les fourrés tous les arrières-magasins pour trouver
la solution. Tu aurais comme perdu la peau, les muqueuses à vif et
hurlement au moindre frôlement, tu serais comme ces chevreuils pris
dans la glace qui ne comprennent pas que le pompier vient pour les
sauver et qui essaient de l’encorner, tu ferais du mal à ceux qui
te veulent du bien tu répondrais à dessein à la minauderie par la
haine comme les tarés qui ne veulent pas qu’on les touche.
J’aurai ces fils de
putes à l’usure
Une mignonne à la gare
d’Austerlitz, regard une fois deux fois trois fois, quatre secondes
droits dans les yeux c’est elle qui les baisse la première et rien
moyen de faire trop de nerfs trop de nerfs c’est une malédiction.
On a barré par le parking taxis. Cette fois encore il n’y aurait
rien. Déjà 16h. Encore quelques minutes et l’on rentrerait sans
avoir touché cette vie mille fois promise et tous ces mondes qu’on
n’auraient pas pu découvrir iraient un chemin qu’on ne
connaîtrait jamais.
For fuckk sake
Les genres merdeux d’ESC.
Ils ont des joies, ne savent pas les goûter, caviar aux cochons.
Leur vocabulaire correspond bien à leur sensibilité grossière. En
vrai ils ont peur ils savent qu’ils sont des nuls et des lâches et
demeurent secrètement interloqués de chacun de leurs succès. Ils
sont comme les Hongkongais en voyage d’affaire à qui l’on fait
glouglouter du Nuits-Saint-Georges dans les restaurants. N’est pas
qu’il a un bon goût de vin ce vin?
Mieux vaut être camelot
du Roy que voyou de la Gueuse gros
Alcool = poison. Fille
jolie sans foulard = occasion de guerre. Les faits divers et
l’expérience de rue valident le projet taliban afghan. C’est moi
qui aie raison c’est pas toi.
J’aurais voulu avoir un
grand frère, un premier de cordée qui défriche le passage qui
prenne les coups et en rende quelques-uns pour pouvoir me faufiler à
sa suite sans trop de dommages ayant retenu la leçon apprise par un
autre.
Vulnérabilité du nombre.
Immense troupeau bavard où chacun sait extrêmement bien raisonner,
développer, accuser le voisin, se justifier mais où chacun a peur.
La plus magnifique preuve de cette chose réside dans ces reportages
animaliers lorsque les buffles barrent tous comme des cons à la
première hyène venue alors qu’ils peuvent l’encorner mille
fois.
Monde de
métis-fils-de-putes et de Blancs honteux, donc Lounès qui n’est
ni l’un ni l’autre est haïssable à la fois par le bled (sale
bâtard!), par les immigrés (sale traître!) et par les Blancs
anti-blanc (sale facho!). Dans le même temps le même monde produit
en série des milliers de Enzo Bendaoud et de Franz-Noah N’diaye
unanimement sur-favorisés sur-aimés surprotégés.
Et maintenant monsieur
vous allez me remettre l’intégralité du contenu de votre
portefeuille.
Donne tes bijoux le
drôôôle! (Les Visiteurs)
Comment t’as fait pour
en arriver là? Pourtant t’étais au top mec avant. (Jackie Brown)
Ces mots qui sonnent comme
des pétards, comme des échappements de rectum en travail. Ecoutez
plutôt: « schrameck », « herkowitz », « yiszraahck », ces
consonances gutturales, ces borborygmes qui jurent comme des tâches
de merde sur la nappe ce sont des avertissements pour tester
l’anesthésie du « patient » (!). Des jurons pareils devraient
faire sursauter d’horreur la part encore authentiquement vivante de
l’être du même nom mais nenni. Ce n’est qu’une fois passé la
barre des schramerdovitz qu’ensuite on peut vous donner toute la
mesure, toute l’amplitude du coup de rein qui pistonne, lâcher
complètement la bride et envoyer du lourd, du puissance mille
shrapnell explosif par millions d’immigrés tous plus Ben
Bastoufah-Bombala les uns que les autres. Les mignonnes bien soumises
lorsque « Pontarlier » nom de jeune fille tourne Sadoune,
Merguezaza, Kessoufy comme le lait tourne fromage, les immondes
maçons des ministères trois cent fois corrompus, les commentaires
dithyrambiques sur l’admirable Abiker l’admirable Fitoussi, sur «
ce fameux jeune prodige surdoué qui a inventé une application
révolutionnaire », toute la flagornerie ordinaire en forme
d’autoroute sur ton jardin peut à l’aise se faire voir en plein
jour en pleine lumière sans aucun risque et le pauvre cochon de
payant ne comprend même pas.
« Au dessus d’une foule
de fils de putes qui ne peuvent rien mon but est atteint »
En Novembre dernier à la
manif nationale de la Casapound il y avait tous ces jeunes types
issus du peuple et peuple n’était pas un vain mot. Cuistots de
pizzerias, interdits bancaires, Ray-Ban Vespa et Stone Island et
patriotes jusqu’aux os, des bonhommes. Ah comme on aimerait la même
jeunesse pour la France. Les seuls mouvements d’extrême-droite
valables sont ceux qui commencent d’abord par loger des familles de
souche pauvres c’est ça qu’il faut faire et ça qu’ils ont
fait dans plusieurs villes d’Italie. Il y a des pages magnifiques
dans Les Beaux Draps sur la famille et les enfants. C’est là que
le bavardage peut cesser et l’action commencer, par la charité
vécue avec « des papas mamans partout » et des locaux dont on
enfonce les portes et change les serrures pour loger les gentils
Pontarlier-Véssières-Dutheil-Langlémont. C’est cela qu’on peut
faire et on le sait très bien.
Grenoble et tout le
sud-est c’est déjà le début de l’Italie et ça se sent ça se
voit dans les cadastres, sur les tronches et les toilettes des gens.
Notamment sur ces meufs pas trop brunes pas trop châtain à bras
imberbes et museaux rassérénés de pectine et bêta-carotène.
Visages qui prennent admirablement la lumière.
Gare de Grenoble, Gare de
la Part-Dieu, Gare de Termini. Les plus belles meufs du monde je les
ai vu dans des gares.
Pauvre daron français si
humble si bon si gêné aux entournures dans une société atrocement
déboutonnée, ricaneuse, brutale, le tout sous un soleil de plomb
sous une crise de plomb mais full of crâneurs et bonasses, Z4 et
tablées en terrasse, full of shit.
Si les gauchistes étaient
des bonhommes ils brûleraient les écoles de commerce
« Mais comment ça « non
»?? Moi y a aucun garçon qui me dit non! » Comme elle était
mignonne…
I don’t wanna die but
I ain’t keen on living either. Coucher de soleil, vue dégagée,
vent dans les arbres. Au feu rouge 2 loufiats de souche dans une Polo
avec Robbie Williams Feel poussé fort, ils me miment l’extase
acappella, on se regarde, sourires pacifiques. Cause I’ve got to
much life running through my veines going to waste. Ils démarrent
en trombe.
Agréable surprise ces archives.. quelqu'un sait il ce que devient Lounès?
RépondreSupprimerTel JMLP devant la statue de Jeanne j'ai envie de crier "Lounès, au secours !". Reviens putain.
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires.
RépondreSupprimerNous n'avons aucune nouvelle de Lounès mais qu'il sache que nous avons hâte de le relire !
Il est devenu chrétien d'après mes infos et a arrêté d'écrire (voire dans les commentaires ici:
RépondreSupprimerhttp://hazukashi.fr/les-mots-n-ont-pas-de-sens/#comment-611
Ce serait apparemment J. Terby parodiant Lounès ?...
SupprimerAmusant. Mais souhaitons que le vrai Lounès revienne.
C'est vous autres les trolls et compagnie qui avez tout stérilisé. Là où vous autres passez, rien ne repousse. Vous aspirez tout l'or du monde qui affleure, même l'or philosophal, pour le transformer en merde. Tout ce que les gens créent de bon pour le développement de leur propre vie morale et mentale, vous le taxez à votre intérêt, suivant les intérêts les plus bas qui soient, et après coup tout se retrouve souillé, il n'en reste plus rien. Tout devient stérile. A présent même le net est vide. Et c'est votre faute, et vous le savez.
RépondreSupprimerLounès n'existe pas, pas plus que J. Terby. Tout ça c'est le même type ou les mêmes types masqué(s) à la solde d'un même système d'exploitation du vivant et de destruction de la POLIS française.
Bonjour et merci pour ce blog, c'est une bonne initiative que de remettre en ligne certains articles de l'excellent Lounès qui a trop tôt déserté la blogosphère.
RépondreSupprimerJe me souviens en particulier d'un article publié sur Ilys vers la mi-2013, qui critiquait de façon très drôle un clip de Riff Cohen intitulé "A Paris". Une critique dans laquelle Lounès taillait un short monumental au poï-poï contemporain... L'article n'était resté en ligne qu'une semaine ou deux, pour les raisons que l'on devine. Est ce que vous auriez par hasard la possibilité de le retrouver ?
Bonsoir. Merci de faire vivre ces écrits un peu plus longtemps sur internet. Merci à Lounès, si jamais. Et vive la France.
RépondreSupprimerMais pourquoi a t'il arrêter de publier putain .C'est merveilleusement bien écrit et que l'on soit d’accord ou pas avec les écrits ça a le mérite d’être autant par le style que par le contenue quelque chose qu'on a peu l’occasion de lire.
RépondreSupprimerQuelqu'un a t'il des nouvelles ?
Les écrits de Darbois me frappent tels la foudre, ce gars m'a transformé...
RépondreSupprimerQui étes vous d'abord? Riri.
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